Le Seigneur est proche
L’Église du Seigneur a commencé à Jérusalem le jour de la Pentecôte. Pendant quelques années, les apôtres sont restés sur place comme témoins de la résurrection du Seigneur, en prêchant, enseignant, et donnant des directives de sa part. Mais la persécution qui a touché les chrétiens en a amené beaucoup à quitter Jérusalem. Ainsi, la bonne nouvelle de l’évangile a pu être annoncée ailleurs à d’autres Juifs, puis aux nations environnantes. Cela est parvenu “aux oreilles de l’assemblée” à Jérusalem : quelle bonne chose quand une assemblée a des oreilles pour entendre ce que le Seigneur fait ailleurs ! Ils ont alors envoyé Barnabas jusqu’à Antioche (aujourd’hui en Turquie), où il a été en aide et en encouragement.
Entre-temps, Saul – ensuite appelé Paul (Actes 13. 9) –, le principal persécuteur des chrétiens, s’était converti. Il a immédiatement “prêché Jésus” (Actes 9. 20). Le Seigneur l’avait appelé à le servir. En écrivant plus tard aux Galates, il fait remarquer qu’il n’est pas allé à Jérusalem afin de recevoir quelque ordination ou recommandation officielle de la part des apôtres ou de l’assemblée pour pouvoir exercer son service. Une telle chose, très souvent pratiquée aujourd’hui, est tout à fait injustifiée. C’est le Seigneur qui appelle et envoie ses serviteurs ; les assemblées et les autres serviteurs ont simplement à reconnaître si c’est bien le cas ou non.
Ainsi, nous voyons Paul se rendre plusieurs fois à Jérusalem par la suite, travaillant en bonne entente avec les apôtres qui étaient là. Ni l’assemblée à Jérusalem, ni les frères principaux présents dans cette assemblée – les “colonnes” (Galates 2. 9) –, n’ont revendiqué une position de contrôle ou d’autorité sur lui. Ils ont montré de l’intérêt pour ce que Dieu faisait ailleurs et pour le maintien d’un enseignement solide, en communion avec celui que le Seigneur avait lui-même appelé et préparé pour ce service, en dehors d’eux.