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Le Seigneur est proche

Dans une grande maison, il n’y a pas seulement des vases d’or et d’argent, mais aussi des vases de bois et de terre ; et les uns à honneur, les autres à déshonneur. Si donc quelqu’un se purifie de ceux-ci, il sera un vase à honneur, sanctifié, utile au maître, préparé pour toute bonne œuvre. Mais fuis les convoitises de la jeunesse, et poursuis la justice, la foi, l’amour, la paix, avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur.
2 Timothée 2. 20-22
La conduite personnelle (1)

Dans ces versets, les chrétiens sont comparés à des “vases”, que le Seigneur désire utiliser. Parmi ces vases, il y en a qui honorent le Seigneur, et d’autres qui le déshonorent par leur conduite. La Bible nous appelle à nous séparer de ces “vases à déshonneur”, pour que nous puissions être aptes à le servir comme des “vases à honneur”. Mais l’apôtre Paul met aussi en garde contre les dangers qui menacent notre vie personnelle, alors qu’on est préoccupé par le mal public extérieur dont on sent la nécessité d’être séparé.

Individuellement, chacun doit veiller à sa conduite et rechercher les qualités requises pour être un vase à honneur. Nous ne devons pas seulement nous occuper du côté négatif de la séparation du mal, mais maintenir aussi le côté positif : “poursuivre la justice, la foi, l’amour, la paix”, avec les croyants qui ont ce même désir.

Il est vraiment important qu’un croyant veille sur sa propre conduite et conserve une marche pratique dans la justice et à la ressemblance de Christ. Il ne suffit pas de noter le mal autour de nous et de nous en séparer ; il faut d’abord juger le mal qu’il y a dans notre propre vie. C’est pourquoi Paul exhorte ici Timothée, et tout croyant qui voudrait être fidèle, à prendre garde à ce qui freinerait et annulerait son témoignage de séparation du mal extérieur.

Nous devons fuir les “convoitises de la jeunesse”, tout ce qui tente particulièrement les jeunes dans le domaine des désirs physiques que le jeune chrétien doit apprendre à maîtriser, comme dans tout ce qui peut l’attirer dans le monde. Cela comprend aussi plus largement les traits de caractère propres à cet âge : la confiance en soi, la légèreté, l’impatience, l’impétuosité, l’indépendance…, ou encore l’étalage de connaissances acquises au cours d’études valorisant l’esprit critique et pouvant conduire à une fâcheuse tendance à argumenter. Toutes ces choses si naturelles aux jeunes peuvent aussi se manifester chez un croyant plus âgé, au lieu de la sobriété, de la douceur, et de l’humilité qui caractérisent celui qui marche avec Dieu.

(à suivre)

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