Le verset du jour présente un abaissement complet, de la richesse à la pauvreté. Nous connaissons bien ce Jésus qui a marché parmi les hommes dans une grande simplicité. “Le Fils de l’homme n’a pas de lieu où reposer sa tête” (Matthieu 8. 20), et cela dans le monde qu’il avait lui-même créé. Il a dit aussi : “Montrez-moi la monnaie du tribut. – Ils lui apportèrent un denier” (Matthieu 22. 19), car il ne possédait pas d’argent. Après sa mort, il a été enseveli dans un tombeau appartenant à un autre, un homme riche (Matthieu 27. 59, 60).

Mais la Bible nous révèle aussi quelles sont ses immenses richesses, associées à ses gloires, qu’il a laissées de côté quand il est venu parmi nous. Dans le ciel, les croyants lui diront : “Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance ; car c’est toi qui as créé toutes choses, et c’est à cause de ta volonté qu’elles étaient et qu’elles furent créées” (Apocalypse 4. 11). En tant qu’artisan de la création, Jésus est l’Éternel, le propriétaire de tout ce qui existe. “Tout animal de la forêt est à moi, les bêtes sur mille montagnes” (Psaume 50. 10). “L’argent est à moi, et l’or est à moi” (Aggée 2. 8). Et pourtant, quand Jésus était sur la terre, le diable a osé le tenter en lui montrant tous les royaumes du monde : “Tout cela, je te le donnerai si, te prosternant, tu me rends hommage” (Matthieu 4. 9).

Parfois, nous pouvons oublier ces richesses glorieuses. Dieu peut nous le rappeler, comme il l’a fait pour Job : “Où étais-tu quand j’ai fondé la terre ?” (Job 38. 4). La réponse à cette question nous rend humbles. En réfléchissant à ces gloires de Christ, à ses richesses, les paroles de Paul nous frappent d’autant plus : “Pour vous, lui qui était riche a vécu dans la pauvreté”.

Le Seigneur de gloire s’est abaissé au plus bas niveau, à la recherche d’une belle perle, et quand il l’a trouvée, il a vendu tout ce qu’il avait afin d’acheter cette “perle de très grand prix” (Matthieu 13. 46). Et “par sa pauvreté”, nous avons été enrichis au-delà de toute mesure selon son estimation. “Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec lui ?” (Romains 8. 32).