Le Seigneur est proche
Par cette parabole nous comprenons que notre Seigneur parle du temps où il sera absent (voir Matthieu 25. 14-30 ; Luc 19. 12-27). Le Seigneur Jésus, qui a été présenté comme le serviteur ou l’esclave fidèle (bien qu’il soit le Fils éternel), désire que ses disciples le représentent dans ce monde même où il a été rejeté et qu’il est sur le point de quitter.
Depuis la gloire, il continuera à diriger toutes choses, et ce fait béni nous aide à comprendre le sens du verset du jour.
Tous les chrétiens appartiennent à l’humble Serviteur de Nazareth : ils sont à lui. Reconnaissons-nous au Seigneur tous ses droits, 24 heures par jour, sur tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons ?
Le mot “autorité” implique un pouvoir. Aussi l’autorité que le Seigneur donne ne peut-elle être exercée que dans une pleine dépendance de lui et en communion avec lui. L’indépendance, la propre volonté, la gloire humaine, n’ont pas de place là.
Le Seigneur délègue tous les services de sa maison à ses serviteurs, c’est-à-dire à vous et moi aujourd’hui. Nous sommes ainsi totalement responsables et nous aurons à rendre compte au Maître de la manière dont nous avons employé, dans notre service pour lui, l’autorité qu’il nous a donnée.
Chaque serviteur a reçu une tâche dans la maison : c’est la maison du Seigneur, sur le plan local et universel, et nous sommes ses esclaves.