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Le Seigneur est proche

Je viendrai à l’autel de Dieu, au Dieu de l’allégresse de ma joie ; et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu !
Psaume 43. 4
“Nous avons un autel”

L’autel de Dieu sur la terre était en lien avec le tabernacle dans le désert, et plus tard avec le temple à Jérusalem, qui était le centre divin de l’adoration en Israël. Aujourd’hui, ce centre n’est pas sur la terre ; c’est Christ, ressuscité d’entre les morts et assis à la droite de Dieu dans le ciel, qui est le centre de notre adoration. Plus que cela, il est l’autel – l’autel étant la base sur laquelle étaient offerts les sacrifices. Ceux qui sont encore sous la Loi n’ont pas de part en Christ, comme nous le voyons en Hébreux 13. 10 : “Nous avons un autel dont ceux qui font le service du tabernacle n’ont pas le droit de manger”. L’autel parle de sa Personne, qui est encore plus importante que le don sur l’autel – tout comme il est lui-même beaucoup plus grand que le sacrifice merveilleux qu’il a accompli pour nous et pour la gloire de Dieu.

Ainsi nous allons à lui, non pas à un autel terrestre, mais “au Dieu de l’allégresse de ma joie”. Le Seigneur Jésus est le Dieu vivant, digne d’être loué sur la harpe à dix cordes. Cela nous parle de quelque chose de bien plus grand qu’un simple instrument de musique : l’adoration dans toutes ses facettes nous est présentée dans cette image. Les notes graves et les notes aiguës s’allient dans la mélodie, à la louange de Celui qui est venu de la gloire la plus haute – le lieu de la majesté éternelle et de la parfaite communion avec son Père – et qui est descendu sur la terre jusqu’à la place la plus basse d’humiliation volontaire, jusqu’à la mort de la croix.

Les notes graves laissent maintenant place aux notes élevées de sa résurrection d’entre les morts. Il a été magnifié à la droite de Dieu, Dieu lui a donné “le nom qui est au-dessus de tout nom” (Philippiens 2. 9), et il est destiné à régner avec justice sur tout l’univers. C’est avec joie que nous pouvons maintenant faire écho aux sentiments du psalmiste et dire : Celui-ci est en effet Dieu, qui est “l’allégresse de ma joie”. “Magnifiez l’Éternel avec moi, et exaltons ensemble son nom” (Psaume 34. 3).

L.M. Grant

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