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Le Seigneur est proche

Enfants, gardez-vous des idoles.
1 Jean 5. 21
Bien-aimé [Gaïus], je souhaite qu’à tous égards tu prospères et que tu sois en bonne santé, comme ton âme prospère.
3 Jean 2
Se garder des idoles

Gaïus était un croyant fidèle, attaché à la Parole. “Si quelqu’un m’aime”, dit Jésus, “il gardera ma parole” (Jean 14. 23). Et Gaïus avait de l’amour pour les frères. Ses progrès spirituels – “ton âme prospère” – se voyaient concrètement : il marchait dans la vérité et dans l’amour. L’apôtre Jean peut lui dire : “Bien-aimé, tu agis fidèlement dans tout ce que tu fais pour les frères, même ceux qui sont étrangers : ils ont rendu témoignage à ton amour devant l’assemblée” (3 Jean 5, 6).

Pourrait-il être dit de nous, comme pour Gaïus, que nous faisons des progrès spirituels ? Mais comment progresser ? En ôtant tout d’abord ce qui peut constituer un obstacle à notre croissance, c’est-à-dire tout ce qui, dans notre cœur, prend la place de Christ. C’est ainsi que peut se définir pour le croyant le mot idole. Jean termine sa première épître par cette exhortation solennelle : “Enfants, gardez-vous des idoles”. Nos plans, nos projets, nos biens, notre argent, notre confort tranquille, nous-même… tout cela peut devenir une idole, si nous n’y veillons pas.

Examinons nos cœurs dans la présence de Dieu : Y a-t-il dans mon cœur une idole que je chéris, et que je n’ai pas encore abandonnée pour l’amour de Christ ? – Je dois alors utiliser ce “miroir” de la Parole de Dieu (Jacques 1. 23, 24) et dire, comme David : “Sonde-moi, ô Dieu ! et connais mon cœur ; éprouve-moi, et connais mes pensées. Et regarde s’il y a en moi quelque voie de chagrin, et conduis-moi dans la voie éternelle” (Psaume 139. 23, 24). Quand Jésus remplit un cœur, il déborde de bonheur, dit un cantique. Mais il ne peut y avoir ni vraie satisfaction, ni vrai bonheur, si notre cœur reste rempli d’idoles.

À la fin du livre du prophète Osée, nous lisons cette conversation entre une âme et Dieu : “Éphraïm dira : Qu’ai-je plus à faire avec les idoles ? – Moi, je lui répondrai et je le regarderai. – Moi, je suis comme un cyprès vert. – De moi provient ton fruit” (14. 8).

Réveillé du sommeil spirituel (Romains 13. 11 ; Éphésiens 5. 14), le chrétien peut s’écrier : “Qu’ai-je plus à faire avec les idoles ?” ! – Christ est maintenant son trésor et sa vie : il trouve tout en lui !

A. Ferrier

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