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Le Seigneur est proche

Sois le modèle des fidèles, en parole, en conduite, en amour, en foi, en pureté.
1 Timothée 4. 12
Aide ou entrave ?

Pierre était découragé ; il savait bien que le Seigneur était ressuscité, mais il ne savait pas quoi faire ; aussi est-il spontanément retourné à son ancienne occupation, d’où le Seigneur l’avait appelé. “Je m’en vais pêcher”, dit-il aux autres disciples. Ceux-ci le rejoignent ; mais, cette nuit-là, ils ne pêchent rien (Jean 21. 3).

David, aussi, était découragé. Il n’avait pas de repos : Saül ne cessait pas de le traquer ; ainsi, craignant d’être tué par son ennemi, il pensa que la meilleure chose pour lui était de se sauver dans le pays des Philistins, ses ennemis, et d’y rester. Ses 600 hommes et leurs familles le suivirent (1 Samuel 27. 1-3).

Ce ne sont là que deux exemples d’hommes de Dieu qui ont eu de l’influence sur la vie des autres, mais dans ces deux cas, ils leur ont donné de mauvais exemples, et les ont déstabilisés. Comme c’est sérieux ! Dans les deux cas, le résultat a été négatif et il en est résulté de la souffrance, même si par ailleurs ces serviteurs ont été remarquables.

Heureusement, nous avons aussi de nombreux exemples d’hommes et de femmes qui ont été une véritable aide, et une bénédiction, pour ceux qui étaient autour d’eux.

L’apôtre Paul dit qu’Onésiphore l’a “souvent réconforté” (2 Timothée 1. 16). Il dit encore, après avoir parlé du service de Timothée et d’Épaphrodite : “Honorez de tels hommes, car c’est pour l’œuvre [de Christ] qu’il [Épaphrodite] a été tout près de la mort : il a risqué sa vie pour compléter ce qui manquait à votre service envers moi” (Philippiens 2. 29, 30).

Dorcas “abondait en bonnes œuvres et en aumônes” (Actes 9. 36). Paul écrit à son compagnon de travail, concernant Évodie et Syntyche : “Aide-les, elles qui ont combattu avec moi dans l’évangile, avec Clément aussi et mes autres compagnons d’œuvre” (Philippiens 4. 3).

En écrivant aux Romains, Paul dit : “Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d’œuvre dans le Christ Jésus (qui, pour sauver ma vie, ont risqué leur propre tête ; et je ne suis pas seul à leur témoigner ma gratitude, mais aussi toutes les assemblées des nations)” (Romains 16. 3, 4).

Qu’en est-il alors de toi, et de moi ? Nous sommes ou l’un, ou l’autre : soit une aide, soit une entrave.

A. Blok

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