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Le Seigneur est proche

Alors Éliashib, le grand sacrificateur, et ses frères, les sacrificateurs, se levèrent et bâtirent la porte des brebis ; ils la sanctifièrent, et en posèrent les battants ; et ils la sanctifièrent jusqu’à la tour de Méa, jusqu’à la tour de Hananeël… Après lui [Ézer], Baruc, fils de Zabbaï, répara avec zèle… jusqu’à l’entrée de la maison d’Éliashib, le grand sacrificateur. Après lui Merémoth… répara une autre portion, depuis l’entrée de la maison d’Éliashib jusqu’au bout de la maison d’Éliashib.
Néhémie 3. 1, 20, 21
Éliashib, le grand sacrificateur (1)

Néhémie, l’échanson du roi de Perse, avait été interrogé par son maître, et après avoir prié ardemment, il lui avait demandé d’aller à Jérusalem pour reconstruire ses murailles et ses portes. Il en avait aussitôt reçu l’autorisation. Arrivé à Jérusalem, et après avoir examiné la situation, Néhémie avait encouragé le peuple de la ville en racontant ce que Dieu avait fait pour eux par le moyen du roi de Perse.

Malgré le mépris et l’opposition de leurs ennemis, le travail a commencé. Le grand sacrificateur Éliashib, avec d’autres sacrificateurs, prend la tête de ce travail. Ils reconstruisent la porte des brebis, et à sa suite une longue section de muraille. Ils sanctifient cette porte – ce qui n’a été fait pour aucune autre. Cette porte des brebis semblait certainement très impressionnante, mais elle avait un défaut fatal : en installant les battants, ils avaient négligé de poser des serrures et des barres. Une porte qui ne peut pas être verrouillée peut paraître impressionnante, mais elle sera inutile pour maintenir les ennemis en dehors de la ville.

Beaucoup avaient réparé ou reconstruit la muraille devant leur maison – mais pas Éliashib ! Deux autres constructeurs travaillent alors pour réparer la muraille devant sa maison. De l’un d’eux (Baruc), il est dit qu’il a fait cela “avec zèle”, certainement pour souligner le contraste avec la négligence d’Éliashib.

Essayons-nous d’impressionner les autres avec notre activité pour le Seigneur ? Ou veillons-nous à nous protéger soigneusement, nous-mêmes, notre famille et nos amis croyants, de ce qui vient du monde ? La Parole de Dieu dit : “Maudit celui qui fera l’œuvre de l’Éternel frauduleusement [ou : négligemment] !” (Jérémie 48. 10). Veillons à travailler d’une manière qui lui plaise !

(à suivre)

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