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Le Seigneur est proche

L’Éternel le regarda [Gédéon].
Juges 6. 14
Quand le Seigneur nous regarde

Dans ce verset, le mot hébreu original traduit par regarder signifie tourner le visage. Au moment où l’Éternel a tourné son visage vers Gédéon, le destin et la vie de ce jeune homme ont été changés. En ce temps de déclin général, l’activité secrète de Gédéon avait retenu l’attention du ciel : il battait le blé dans le pressoir (v. 11), sans doute pour échapper aux exactions de l’ennemi, car le pressoir sert d’habitude à la fabrication du vin. D’autre part, d’une façon symbolique, le blé est une image de Christ, le pain de vie, nourriture spirituelle que le croyant fidèle veut sauvegarder de la main de l’Ennemi ; le pressoir peut évoquer le fait d’être sous pression et dans la souffrance.

Gédéon a été littéralement retourné quand le regard de Dieu s’est posé sur lui. Après avoir été regardé par le Seigneur, il ne pouvait plus rester la même personne.

De même, la troisième fois que Pierre a renié son Seigneur dans la maison du grand sacrificateur, nous lisons : “Le Seigneur, se retournant, regarda [en grec : regarda dedans] Pierre” (Luc 22. 61). Quel regard triste et plein d’amour ! Il a transpercé le cœur de Pierre et l’a ainsi fait fondre en larmes amères de repentance.

Notre dévouement pour le Seigneur, et pour lui seul, attire-t-il favorablement son regard ? Ou bien notre mauvais état spirituel nécessite-t-il de sa part un regard de réprimande ? Avons-nous envie de rencontrer le regard de Jésus ? “Lève sur nous la lumière de ta face, ô Éternel !”, s’exclame David (Psaume 4. 6).

Et sachons, particulièrement au moment de la Cène (voir 1 Corinthiens 11. 28), avoir sur nous-même un regard sans concession ; nous pourrons alors chercher sans mauvaise conscience le doux regard de Jésus.

F.S.W.
C’est le regard qui a fait fondre en larmes Pierre,
C’est le visage resplendissant de gloire qu’Étienne a vu dans le ciel,
C’est le cœur qui a pleuré avec Marie,
Qui peuvent seuls nous détacher des idoles.

O. Rowan

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