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Le Seigneur est proche

Nous concluons que l’homme est justifié par la foi, sans œuvres de loi.
Romains 3. 28
Vous voyez qu’un homme est justifié par les œuvres et non par la foi seulement.
Jacques 2. 24
Justifié par la foi et par les œuvres

On a supposé qu’il existe une querelle implacable entre la foi et les œuvres, parce que ces deux choses sont totalement inconciliables. C’est loin d’être vrai. Cependant, la plupart des idées fausses ont, quelque part en elles, une part de vérité ; et cette idée-là ne fait pas exception. La doctrine courante du salut par les mérites humains sous forme d’œuvres est totalement opposée à la vérité biblique de la justification par la foi. Pourtant, les Écritures parlent de “bonnes œuvres” (Éphésiens 2. 10) qui sont en harmonie avec la foi. Elles sont le fruit, ou la preuve, de cette vie nouvelle que le chrétien vit par la foi.

Étudions attentivement les deux versets ci-dessus. En Romains, la justification devant Dieu repose uniquement sur le principe de la foi. En Jacques, la justification n’est pas seulement par la foi, mais aussi par les œuvres. Il est important de noter que la justification dans l’Épître de Jacques est considérée comme une chose publique, telle qu’elle est vue dans le monde, devant les hommes. Dans ces deux versets, nous trouvons un argument frappant de l’harmonie qu’il y a entre la foi et les œuvres.

Tous les deux – Paul, dans l’Épître aux Romains, comme Jacques dans son épître – citent Abraham comme le grand exemple de la foi dans l’Ancien Testament. Dans la vie de cet homme remarquable, appelé par Dieu à devenir le “père de tous ceux qui croient” (Romains 4. 11), nous voyons la foi comme une réalité vivante entre son âme et Dieu. “Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice” (v. 3). Des années plus tard, nous voyons une œuvre de foi inouïe quand, en pure obéissance, il se rendit au mont Morija pour sacrifier Isaac, en qui reposaient les promesses que Dieu lui avait faites. Il croyait en un Dieu qui pouvait ressusciter les morts. Cet acte public était la preuve extérieure de sa foi intérieure. Paul montre ce que Dieu constate à l’intérieur dans le cœur du croyant et s’écrie : c’est “par la foi”. Jacques, voyant les choses de l’extérieur, dit : c’est “par les œuvres” – celles-ci manifestent extérieurement la foi intérieure du croyant. Ainsi, Paul et Jacques ne sont pas en désaccord à ce sujet.

F.B. Hole

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