L’apôtre Paul priait sans cesse pour que ces croyants de la ville de Colosses soient remplis de la connaissance de la volonté de Dieu, “en toute sagesse et intelligence spirituelle”. Dans de nombreux passages de l’Écriture, la volonté de Dieu concerne ses plans éternels. Par exemple, il est dit que Dieu “opère toutes choses selon le dessein de sa volonté” (Éphésiens 1. 11). Dans d’autres passages, la volonté de Dieu concerne les croyants dans le cadre de leur vie quotidienne. C’est de cette volonté que parle le verset d’aujourd’hui.

Le discernement de la volonté de Dieu pour notre chemin dépend de l’état spirituel de notre âme, ce qui est sous-entendu dans les mots “sagesse et intelligence spirituelle”. L’apôtre ne suggère pas que la pleine connaissance de la volonté de Dieu puisse être acquise par une connaissance intellectuelle des commandements de Dieu comme sous la Loi. Encore moins peut-elle être gagnée par les conseils d’autres croyants, bien qu’il ne faille pas les mépriser. La sagesse et l’intelligence spirituelle supposent la perception de ce qui est bon et sage aux yeux de Dieu, au-delà des commandements de la Loi. La sagesse est la connaissance de la vérité ; l’intelligence spirituelle permet d’appliquer correctement la vérité aux différentes circonstances.

Dans le chemin de la volonté de Dieu, la simple sagesse et l’intelligence humaine ne serviront à rien. “C’est un sentier que l’oiseau de proie ne connaît pas, et que l’œil du vautour n’a pas aperçu ; la bête fauve ne l’a pas foulé, le lion ne l’a pas traversé” (Job 28. 7, 8). Il n’y a pas d’œil aussi perçant que celui du vautour, ni d’animal aussi intrépide que le lion. La hardiesse et la clairvoyance de la nature ne suffisent pas dans le chemin de la foi. Seul, l’œil simple qui n’a que Jésus Christ comme unique objet donnera l’intelligence spirituelle.