Le Seigneur est proche
Le roi Josias a été l’un des rois les plus pieux de l’histoire du peuple juif. Très jeune, il a montré qu’il était déterminé à servir le Dieu vivant. À 16 ans, “il commença de rechercher le Dieu de David, son père” ; à 20 ans, “il commença de purifier Juda et Jérusalem des hauts lieux” ; à 26 ans, il commença de “réparer la maison de l’Éternel, son Dieu” (2 Chroniques 34. 3, 8). En fait, Josias était un instrument choisi par Dieu. Une prophétie avait prédit sa venue, l’appelant même par son nom, environ 300 ans avant sa naissance (1 Rois 13. 2) !
Non seulement Josias a purifié Juda et Israël de l’idolâtrie, réintroduit la Pâque et réparé le temple, mais il a fait en sorte que le peuple prenne aussi position à ce sujet (2 Chroniques 34. 31-33). C’était une réforme extraordinaire quand nous considérons à quel point de nombreux rois de Juda et d’Israël étaient tombés dans l’idolâtrie. Malheureusement, ce réveil allait être le dernier de l’histoire de Juda. Les Babyloniens arrivaient et allaient assiéger Jérusalem quelques années après la mort de Josias.
Nous pouvons tirer de cela de nombreuses leçons. Il y a environ 200 ans, Dieu dans sa grâce a réveillé et employé des hommes pour donner un grand renouveau à l’Église ; il s’est servi de ces instruments particulièrement doués, tout comme Josias l’avait été, pour réintroduire dans l’Église, après des années de négligence, la Cène du Seigneur, dans la simplicité que lui donne le Nouveau Testament. Les enseignements de Paul présentant ce qu’est l’Assemblée pour le Seigneur, et sa venue pour la prendre auprès de lui, ont également été retrouvés. Pour nous, comme au temps de Josias, Babylone (image de la chrétienté apostate, qui a abandonné la foi) est toute proche (Apocalypse 17. 3-6) et les germes de cet abandon sont manifestes. Voulons-nous continuer à maintenir ces vérités, à les vivre et à les enseigner ?