Le Seigneur est proche
La Bible ne nous dit que très peu de choses sur cette jeune fille. Elle avait été enlevée de son domicile en Israël lors de raids commis par les Syriens. Il ne nous est pas dit si ses parents avaient été tués à ce moment-là, ni dans quelles circonstances elle avait été capturée. Mais dans les récits bibliques nous voyons les tristes coutumes des vainqueurs à ce moment-là concernant leurs prisonniers, pris même parmi les civils : “N’ont-ils pas trouvé, n’ont-ils pas divisé le butin ? Une jeune fille, deux jeunes filles par tête d’homme” (Juges 5. 30). De telles pratiques perdurent peut-être encore aujourd’hui, d’une manière ou d’une autre, plus que nous ne le pensons.
Cette fille, bien que très jeune encore, connaissait manifestement le Dieu d’Israël et son prophète Élisée. Comme servante de la femme de Naaman, elle connaissait aussi la maladie du mari de sa maîtresse : il était lépreux ! C’était “un grand homme” (2 Rois 5. 1), honorable et puissant, et il avait remporté des victoires pour la Syrie, mais cela ne guérissait pas sa lèpre. Tôt ou tard, il mourrait de cette terrible maladie. La lèpre est souvent une image du péché dans la Parole de Dieu. Le Seigneur Jésus lui-même nous dit qu’il y avait beaucoup de lépreux en Israël en ce temps-là, et pas un seul d’entre eux n’a été guéri, sauf Naaman, ce général syrien (Luc 4. 27).
Cette petite fille avait foi dans le vrai Dieu pour affirmer que le prophète guérirait Naaman de sa lèpre. De quelle bonté elle était animée, pour exprimer spontanément à sa maîtresse son désir de voir Naaman délivré de sa maladie incurable ! Elle rendait ainsi le bien pour le mal qu’elle avait reçu. La manière dont elle avait servi et vécu rendait apparemment son témoignage crédible aux yeux de sa maîtresse, de son maître, et du roi de Syrie lui-même. Puissions-nous aussi dire la vérité dans l’amour pour attirer à Jésus Christ des âmes perdues !