Le Seigneur est proche
À la fin du livre de Malachie, Dieu exprime son approbation à ceux qui le “craignent” et “pensent à son nom” (3. 16). Il déclare : “Ils seront à moi, mon trésor particulier”. Dans d’autres passages, le peuple de Dieu est présenté comme lui appartenant “en propre”. Dans le chapitre 19 de l’Exode, Moïse dit au peuple d’Israël, de la part de l’Éternel : “Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle, et vous ai amenés à moi. Et maintenant, si vous écoutez attentivement ma voix et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez en propre d’entre tous les peuples ; car toute la terre est à moi ; et vous me serez un royaume de sacrificateurs et une nation sainte” (v. 4-6).
L’apôtre Pierre écrit aux croyants : “Conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre séjour sur la terre, sachant que vous avez été rachetés de votre vaine conduite… par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache” (1 Pierre 1. 17-19). Désormais, Dieu peut pardonner au pécheur car le Seigneur Jésus a donné sa vie pour son salut. Nous avons été “achetés à prix” (1 Corinthiens 6. 20 ; 7. 23). Et Pierre indique le prix infini qui a été payé à la croix : “le sang précieux de Christ”. Quel puissant motif pour nous engager à vivre dans l’obéissance à sa Parole et à rendre témoignage de la grâce qui nous a rachetés !
Pierre montre encore que notre privilège d’appartenir à Christ va de pair avec les responsabilités qu’il nous confie. Dieu dit au sujet du peuple d’Israël : “J’ai formé ce peuple pour moi-même ; ils raconteront ma louange” (Ésaïe 43. 21). Devenus un “saint sacerdoce”, nous pouvons “offrir des sacrifices spirituels, agréables à Dieu par Jésus Christ” (1 Pierre 2. 5). De plus, si nous sommes “un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis”, c’est pour annoncer autour de nous “les vertus de celui qui nous appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière” (v. 9).