Le Seigneur est proche
La grâce de Dieu, dans ses caractères, est gratuite et inconditionnelle. Cependant, beaucoup sont perplexes quand ils découvrent dans leur Bible des passages où ils sont, de façon inattendue, confrontés à un si, comme nous le trouvons dans le verset ci-dessus. Qu’est-ce que cela signifie ? Le salut est-il vraiment aussi gratuit que nous l’avions supposé ? Devons-nous conclure une sorte de marché avec le Maître avant de pouvoir être considérés comme faisant partie des siens ?
Dans la parabole du grand souper (Luc 14), la porte du salut est largement ouverte et la grâce brille sans qu’aucune exigence ne soit formulée, qu’aucune condition ne soit imposée, et qu’aucun marché ne soit conclu. Puis le Seigneur met à l’épreuve la réalité de la foi de chacun en présentant les conditions nécessaires pour être un disciple. Il y a un ordre : nous avons d’abord la grâce, et ensuite les conditions pour être un disciple. La grâce est un caractère particulier de l’amour divin ; elle coule vers ceux qui sont totalement indignes et incapables, et elle s’adapte à leurs besoins. L’état de disciple est un caractère particulier de l’amour qui jaillit en retour dans le cœur du croyant ; c’est le reflux de l’amour divin vers sa source.
Le coût incalculable du salut est tombé sur Celui qui était capable de le supporter. Alors, étant “fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21), il a lui-même tout supporté. À nous,
La grâce et la condition de disciple vont de pair, mais nous ne devons pas inverser leur ordre. Tel était le cas de l’aveugle Bartimée en Marc 10. Devant son appel à la miséricorde, la grâce s’est arrêtée et a donné librement tout ce que Bartimée désirait. Ensuite, Jésus lui a dit : “Va” (v. 52). Aucune condition ne lui a été imposée. Où est-il allé ? Il a suivi Jésus ! Attiré par la grâce, il est entré dans le chemin de disciple.