L’entrée dans les lieux célestes est le privilège de tout croyant, mais il n’appartient maintenant qu’à ceux qui y trouvent leur joie. En image, tous les vrais croyants ont été amenés à traverser la Mer Rouge sains et saufs, ils ont été protégés du jugement de Dieu et délivrés du pouvoir du Pharaon et de l’esclavage de l’Égypte. Pourtant, ce n’est que lorsque nous suivons Christ, conscients que ce monde est un désert, que nous y sommes pèlerins et étrangers.

Connaître toutes les ressources que Dieu fournit pour notre voyage dans le désert ne nous sera pas une grande aide, si nous ne désirons pas suivre le Seigneur. Posons-nous sérieusement la question : Est-ce que je traverse ce monde comme n’en faisant pas partie, ou est-ce que je m’y suis installé ? C’est une question simple, qui nous interpelle, et il est nécessaire que nous y répondions honnêtement devant Dieu. Si cette question touche un point sensible, qu’elle produise son plein effet pour nous montrer où nous en sommes vraiment dans notre chemin chrétien.

La seule façon d’être un pèlerin dans le désert, c’est d’être déjà chez nous, par la foi, dans le ciel ; c’est d’être avec Christ en esprit, bien que nous poursuivions toujours notre chemin dans ce monde vers notre repos éternel. C’est la communion avec Christ dans le ciel qui donne le désir de le suivre sur la terre, en même temps que la vie de résurrection en Lui fournit la puissance nécessaire pour le réaliser. En effet, nous avons été bénis “de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ” (Éphésiens 1. 3).

La première chose qui caractérise le désert, c’est que toutes mes ressources sont en Dieu. Ma nourriture vient du ciel – le Seigneur Jésus (Jean 6. 51) ; l’eau m’est donnée par Dieu (Apocalypse 21. 6), et mon guide, c’est la colonne de nuée – la présence du Seigneur à mes côtés (Matthieu 28. 20). Bref, tous les détails de ma vie sont réglés par un Dieu aimant et fidèle. Il a été, et il est, ma seule ressource, et il le reste jusqu’à ce que j’atteigne ma demeure céleste. “Notre cité à nous se trouve dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur” (Philippiens 3. 20).