Le Seigneur est proche
Dans ce texte, nous apprenons d’un côté ce que l’homme méchant avait imaginé, et de l’autre que Dieu détient le contrôle absolu de toutes choses. Après la mort infamante du Seigneur sur la croix, ses ennemis avaient prévu de jeter son corps dans une fosse, avec les cadavres des brigands crucifiés. Mais Dieu avait d’autres plans, et il a tout dirigé pour que les hommes, malgré leur haine, fassent exactement ce qu’il avait annoncé ! Il a conduit Joseph d’Arimathée à préparer un tombeau spécial, “neuf” (Jean 19. 41), “taillé dans le roc” (Luc 23. 53), et il a utilisé Nicodème pour embaumer le corps de Jésus avec de précieux aromates. Tous deux avaient beaucoup appris du Seigneur durant sa vie, et maintenant ils l’honoraient dans sa mort (Jean 19. 38-42).
Celui qui est venu au monde, né d’une vierge, l’a quitté pour une tombe “où personne n’avait jamais été déposé” (Luc 23. 53). À sa naissance, on lui avait offert “de l’or, de l’encens et de la myrrhe” (Matthieu 2. 11), et à sa mort on lui a rendu hommage par “un mélange de myrrhe et d’aloès” (Jean 19. 39). Cette tombe était un lieu d’honneur pour lui, car il ne verrait pas la corruption (Psaume 16. 10, 11). Ésaïe donne la raison pour laquelle Dieu a veillé sur le corps de son Fils : il n’avait fait aucune violence et il n’y avait pas de fraude dans sa bouche. La race humaine est caractérisée par la violence et la corruption (Genèse 6. 11). Il n’en était pas de même du Seigneur Jésus : aucune violence, aucune ruse ou tromperie chez lui ; jamais une parole fausse n’était sortie de sa bouche.
Jésus était unique, sans péché, parfait. Il s’est pourtant donné lui-même comme le sacrifice suprême, le sacrifice pour le péché, à la place de ceux qui étaient coupables de tromperie et de violence. Il a glorifié Dieu, en prenant sur lui notre culpabilité et en mourant de la mort que nous méritions.