Le Seigneur est proche
Au-dessus des scènes les plus belles de ce monde plane l’ombre de la mort, comme nous le rappelle l’histoire de cette veuve endeuillée. Cette scène a eu lieu dans la ville de Naïn, qui signifie agréable ; mais la mort était là. Ensuite, pour notre consolation, nous apprenons que dans ce monde de mort, le Seigneur de la vie est venu, et non seulement avec la puissance de ressusciter les morts, mais avec l’amour et la sympathie qui peuvent compatir avec nous dans notre chagrin, sécher nos larmes et guérir ceux qui ont le cœur brisé.
Jésus est venu à la ville de Naïn avec plusieurs disciples et une grande foule de gens. Alors ce groupe de personnes avec le Seigneur de vie, a rencontré un autre groupe entourant un mort – le fils unique d’une mère veuve. Quel triste tableau ! Mais quelle beauté dans la façon dont le Seigneur agit pour guérir le cœur brisé de cette veuve. Ému de compassion, il essuie d’abord ses larmes, puis enlève la cause de son chagrin. Si nous en avions eu la capacité, nous aurions probablement inversé l’ordre ; nous aurions d’abord ressuscité le mort et dit ensuite à la femme : “Ne pleure pas” (v. 13). Mais Jésus adopte une autre manière, qui rend ce récit tellement plein de consolation pour nous tous. Il dit d’abord à la mère au cœur brisé : “Ne pleure pas”, puis il ressuscite son fils. Ainsi, la femme aurait pu dire : Dans mon grand chagrin, il est venu si près de moi qu’il a essuyé mes larmes. Non seulement il m’a tiré de mes tristes circonstances, mais il a marché à côté de moi dans cette épreuve.
Il y a là maintenant quelque chose de particulier pour nos cœurs. Jésus n’est plus ici-bas sur la terre et il ne ressuscite pas encore nos bien-aimés, mais il dit des paroles de consolation à nos cœurs blessés et il sèche nos larmes. Ses compassions viennent avant ses bienfaits. Nous avons la consolation de son amour en attendant la manifestation de sa puissance en résurrection et l’accomplissement de ces paroles : Dieu “essuiera toute larme de leurs yeux” (Apocalypse 21. 4).