Le Seigneur est proche
De telles actions de grâces rendues à Dieu nous invitent à nous interroger. Dans nos prières, faisons-nous de telles mentions personnelles dans des occasions semblables ? Nous souvenons-nous sans cesse du fruit de la bénédiction de l’Esprit chez les croyants ? Nous pensons généralement à prier pour ceux qui sont dans la peine, dans la honte, dans le danger, dans le besoin. Mais sommes-nous aussi remplis de joie devant Dieu en voyant l’œuvre de sa grâce en ceux qu’il a sauvés et rassemblés au nom de Jésus ?
Nos cœurs sont attristés de voir des croyants autrefois unis, se trouver maintenant dans un état de faiblesse, éparpillés et isolés. Facilement, nous mettons dehors, tranchons, retirons, évitons, opposons. Nous sommes beaucoup moins disposés à voir et à apprécier chez nos frères la grâce qui gagne, qui aide, qui accueille et qui rétablit. Il n’en était pas ainsi de l’apôtre et de ses compagnons. Il faut sans doute une grande grâce pour apprécier une petite grâce. C’est ainsi que nous ressemblerons à Christ.
Il est certain que chez les Thessaloniciens, surtout quand la première Épître a été écrite, il y avait autant de puissance de vie que de simplicité et de manque de connaissance. Les trois grands éléments spirituels, dont nous entendons souvent parler dans le Nouveau Testament, et notamment dans les écrits de l’apôtre Paul, étaient manifestes chez eux : non seulement la foi, mais “l’œuvre de foi” ; non seulement l’amour, mais “le travail d’amour” ; et enfin “l’espérance” en notre Seigneur Jésus Christ dans sa “patience” et sa constance.
Christ est l’objet de la foi qui exerce le cœur et le fixe sur les choses invisibles ; sa grâce appelle l’amour, et l’espérance réconforte tout au long du chemin.
Aujourd’hui, soyons encouragés à rendre grâces à Dieu pour nos frères et sœurs, à prier pour eux et à nous souvenir de leurs œuvres qui honorent le Seigneur.