Les termes “bon” ou “bien” sont employés plusieurs fois dans ce passage de la première Épître de Pierre (v. 10, 11, 13, 16, 17). Savez-vous qu’un chrétien est une personne qui est bénie, et qui est envoyée pour être un moyen de bénédiction ? Vous avez été béni de la part du Seigneur, et vous êtes placé dans ce monde pour être quelqu’un qui bénit, comme Pierre le dit ici. Vous bénissez la personne qui s’oppose à vous. Vous êtes l’image de Christ dans la sphère d’où il a été chassé. Voulez-vous voir d’heureux jours (ou : de bons jours) si le Seigneur tarde ? Gardez votre langue du mal (v. 10).

Il s’agit probablement ici des paroles prononcées, et de l’effet qu’elles ont sur nous-même, et sur les autres. Le Seigneur voit et entend tout. “Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs supplications ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal” (v. 12). La face du Seigneur est tout autant contre ses propres rachetés, s’ils font le mal, que contre les enfants du diable. Pierre applique cela à la marche pratique du chrétien : “Et qui est-ce qui vous fera du mal, si vous êtes devenus imitateurs de celui qui est bon ?” (v. 13).

Si vous “faites le bien” (v. 11), si vous êtes “imitateurs de celui qui est bon”, vous verrez “d’heureux jours” (de bons jours), vous aurez une bonne conscience (v. 16), et tout le monde devra admettre que votre vie est caractérisée par une “bonne conduite”. Remarquez les choses qui sont qualifiées de bonnes ici : les jours, ce que l’on poursuit, la conscience et la conduite.

Plus que cela, Dieu permettra encore que ceux qui, à tort, calomnient votre bonne conduite en Christ soient confus.