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Le Seigneur est proche

Vous ne croyez pas, car vous n’êtes pas de mes brebis… Mes brebis écoutent ma voix, moi je les connais, et elles me suivent ; et moi, je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main.
Jean 10. 26-28
Sur les épaules du Berger

En tant que brebis, notre sécurité dépend de notre Berger (1 Pierre 2. 25). Il est écrit au sujet de chaque brebis sauvée : “Quand il l’a trouvée, il la met sur ses épaules, tout joyeux” (Luc 15. 5). La brebis n’a donc pas à lutter pour atteindre cette position, elle y est directement placée par la main du berger. Nous ne sommes pas sauvés par nos efforts pour atteindre ce lieu parfait. Toutes les brebis du Seigneur sont portées sur les épaules du berger tout joyeux, et ainsi toutes sont également sauvées. Le Berger veillera à ce que pas une seule ne glisse de ses épaules. Ainsi, la sécurité éternelle de toutes les brebis est de la responsabilité personnelle et des soins de notre Seigneur bien-aimé. Quand le danger est passé, que le voyage se termine et qu’on arrive à la maison, la joie du Berger s’exprime par ces paroles : “J’ai trouvé ma brebis, celle qui était perdue” (v. 6).

Mes brebis écoutent ma voix” : qu’elles soient blanches, noires ou brunes, sales ou tachées, ayant parfois tendance à s’égarer ou à brouter de la mauvaise herbe, elles sont cependant ses brebis rachetées, ayant une nature qui les distingue des chèvres, des cochons et des chiens. Né de nouveau, “né de Dieu” (Jean 1. 13), le croyant devient une brebis du Seigneur ; il reçoit une nouvelle nature (voir 2 Corinthiens 5. 17) qui le rend différent de ceux qui n’ont pas cru en Jésus et ne sont donc pas ses brebis.

Je les connais, et elles me suivent” : les faiblesses, les craintes, et les tentations de chaque brebis pour laquelle il a donné sa vie (v. 11), sont parfaitement connues du berger ! Les brebis suivent parfois de loin, mais il ne les perd pas de vue et les ramène dans sa grâce fidèle.

Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais” : la vie éternelle, une fois donnée, est un don permanent. Elle ne peut pas être perdue, confisquée ou éloignée par le péché, car “les dons de grâce et l’appel de Dieu sont irrévocables” (Romains 11. 29). Celui qui l’a donnée s’est engagé par sa parole à ne pas la retirer. Quand un chrétien pèche, il ne perd pas la vie qu’il possède, mais il en perd la jouissance. La vie est un don gratuit de Dieu ; elle est libre de toute condition et elle n’est jamais retirée.

d’après W. Scott

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