Le Seigneur est proche
Cette scène, racontée par Marc (12. 41-44) et Luc, s’est passée lors de la dernière visite de Jésus à Jérusalem. Alors qu’il était dans le temple, assis en face du Trésor, le Seigneur Jésus voyait les riches y mettre leurs offrandes. Des centaines d’années auparavant, lorsque le temple avait eu besoin de réparations, le souverain sacrificateur, sur ordre du roi, avait pris un coffre, avait percé un trou dans son couvercle et l’avait placé près de l’entrée, sur le côté droit de l’autel de l’holocauste. Les personnes qui venaient offrir des sacrifices pouvaient contribuer librement au coût des réparations (2 Rois 12. 9-15 ; 2 Chroniques 24. 8-14). Cette pratique s’était apparemment poursuivie.
Alors qu’il était assis et observait, Jésus voyait non seulement ce que les Israélites donnaient, mais aussi comment ils donnaient. Auparavant, il avait dénoncé le fait d’étaler ce que l’on offrait, parfois même en faisant sonner une trompette pour attirer l’attention des hommes (Matthieu 6. 2). Ici, il remarque qu’un grand nombre de personnes riches donnent beaucoup (Marc 12. 41). Il remarque aussi une veuve pauvre qui met deux pites – la pite était la plus petite pièce de cuivre, d’une valeur inférieure à un centime aujourd’hui.
Jésus fait alors l’éloge de cette veuve pauvre : elle a donné “plus que tous les autres”. Il ne fait aucune proclamation publique qui pourrait la mettre dans l’embarras, mais il dit à ses disciples que les autres ont donné “de leur superflu”, alors qu’elle-même a donné “tout ce qu’elle avait pour vivre”. Elle avait deux pites ; donner l’une des deux (la moitié de ce qu’elle avait) aurait été déjà donner beaucoup, mais elle a tout donné. Désormais, elle devra faire entièrement confiance à Dieu pour tous ses besoins !
Dieu ne l’abandonnerait certainement pas. Il apprécie les dons faits dans un esprit de sacrifice. Comment le Fils de Dieu a-t-il donné ? Il est devenu pauvre. Il a donné sa propre vie !