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Le Seigneur est proche

Je suis le narcisse de Saron, le lis des vallées.
Cantique des cantiques 2. 1
Estime de soi

Sur quoi basons-nous l’estime de nous-même ? Comment arrivons-nous à comprendre qui nous sommes et ce que nous sommes ? Dans ce verset, tiré du magnifique Cantique des cantiques de Salomon, l’épouse dont parle ce chant se décrit elle-même. Pourquoi cette description est-elle si positive ? Sans doute parce qu’elle ne se préoccupe pas de ce que pensent les autres, ni même de ce qu’elle pense elle-même, mais seulement de ce que pense son bien-aimé. Il l’appelle par exemple “la plus belle parmi les femmes” (1. 8). De telles paroles, prononcées par celui qu’on aime le plus sur la terre, raviraient le cœur de n’importe quelle femme.

Mais appliquons ces expressions à la façon dont le Seigneur nous estime. Il nous voit comme étant d’une beauté exceptionnelle à ses yeux, à cause de ce qu’il a fait de nous par sa grâce. Comme étant ceux qu’il a rachetés par son propre sang, il nous voit sans tache et sans défaut. Plus loin, il décrit plus en détail sa bien-aimée (1. 9, 10, 15). De tels portraits peuvent être trouvés tout le long de ce livre si beau et si intime, et peuvent être attribués, de manière allégorique, à l’épouse du Seigneur dont nous faisons partie. Être occupés de ces pensées du Seigneur pour nous, nous délivrera de toute fausse auto-évaluation ou de pensées négatives sur les autres.

Paul l’a bien dit : “Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis” (1 Corinthiens 15. 10). Il lui importait peu que les pharisiens l’estiment comme un traître, que les Athéniens le considèrent comme un bavard, ou que le gouverneur Festus lui dise que son grand savoir le faisait déraisonner (Actes 26. 24). Il disait aux Corinthiens : “Il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou d’avoir à répondre devant les hommes ; et je ne me juge pas moi-même. Car je n’ai rien sur ma conscience ; mais, pour autant, je ne suis pas justifié : celui qui me juge, c’est le Seigneur” (1 Corinthiens 4. 3, 4). Dieu, par grâce, l’appelait un saint, et cela suffisait à Paul. Et par ailleurs, selon ce qu’il conseillait à Timothée, il s’étudiait à être approuvé par Dieu en tout point (voir 2 Timothée 2. 15).

Ici, les paroles de l’Époux rendent l’épouse parfaitement satisfaite. Sommes-nous satisfaits de ce que nous sommes en Christ – et désirons-nous trouver en lui tout ce dont nous avons besoin ?

G.W. Steidl

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