Le Seigneur est proche
“Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !”, s’est exclamé Jean le Baptiseur (Jean 1. 29). Dieu lui-même a dû se pourvoir d’un Agneau pour nos péchés, car nous n’en avions aucun à apporter (Genèse 22. 8). Ce que la sainteté de Dieu exigeait, l’amour de Dieu l’a donné en envoyant son Fils. Merveilleuse réponse pour des pécheurs sans espoir, maintenant amenés à Dieu !
Quelles paroles précieuses nous trouvons en Éphésiens 1. 6, 7 : “Il [Dieu] nous a rendus agréables dans le Bien-aimé. En lui [Christ] nous avons la rédemption par son sang, le pardon des fautes selon les richesses de sa grâce” ! La mort et la résurrection de Christ forment la nouvelle base sur laquelle Dieu établit toute relation avec l’homme perdu, et les Saintes Écritures sont remplies d’exemples, de prophéties et d’images, qui sont tous orientés vers Celui qui vient. Dès avant la fondation du monde, Dieu avait déjà son Agneau en réserve. Quand le premier homme, Adam, a péché et a ainsi échoué dans sa responsabilité envers Dieu, cela n’a été pour Dieu que l’occasion d’introduire dans ce monde le second Homme, l’Homme de ses pensées, le Seigneur venant du ciel.
Mais la justice de Dieu exige aussi que tous ceux qui ont été rachetés soient glorifiés avec Christ, là où il est. Car celui même qui était sur la croix, portant nos péchés, est maintenant assis à la droite du trône de Dieu. C’est la preuve bénie que Dieu a été satisfait par l’œuvre accomplie qui a ôté le péché. Nous serons avec lui et “nous lui serons semblables” (1 Jean 3. 2) ; nous serons les fruits de sa grâce et les objets du plaisir éternel de Dieu. “Au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles ! Amen” (Jude 25).