Le Seigneur est proche
Le jardin d’Éden était initialement un lieu de rencontre et de communion entre l’Éternel Dieu et Adam. Mais à cause du péché d’Adam, il est devenu une cachette pour se tenir hors de la présence de Dieu. En effet, à l’instant même où il a péché, Adam, instinctivement, s’est retiré de la présence de la gloire de Dieu. Non seulement l’homme pécheur cherche à éviter la gloire de Dieu, mais celle-ci elle-même repousse le péché. Paul résume cela de la façon suivante : “Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu” (Romains 3. 23). L’homme naturel, dans ses péchés, est donc coupé de Dieu.
“Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peau, et les revêtit” (Genèse 3. 21). Ce verset énonce un principe très important : pour que l’homme revienne dans la présence de Dieu, il doit être revêtu d’une justice qui provient de Dieu lui-même. Pour que cela ait lieu, il faut que la mort intervienne. Ces vêtements de peau provenaient forcément d’un animal innocent qu’on avait fait mourir. Cela évoque de manière frappante la mort du Seigneur Jésus sur la croix ! “Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui” (2 Corinthiens 5. 21). Le Seigneur Jésus a porté les péchés et les offenses que nous avions commis contre Dieu, parce qu’il “a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification” (Romains 4. 25).
La justice de Dieu a maintenant été manifestée dans la croix de Christ, “la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient. En effet, il n’y a pas de différence, car tous ont péché…” (Romains 3. 22, 23). Il vous offre la justice, une justice convenant à sa présence. Elle est “envers tous” sans exception, mais elle n’est que “sur tous ceux qui croient”. Elle ne revêt que ceux qui croient. “Qui croit au Fils a la vie éternelle, mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3. 36).
Amis chrétiens, nous sommes de ceux qui peuvent dire, comme le psalmiste : “Pour moi, m’approcher de Dieu est mon bien” (Psaume 73. 28), car nous avons été revêtus de la justice de Christ. À la différence d’Adam, nous n’avons plus à fuir la présence de Dieu ; au contraire, nous recherchons sa compagnie, et il recherche la nôtre. Quel bonheur !