Le Seigneur est proche
1. Parce que nous sommes différents. Deux personnes vivent ensemble, mais elles sont différentes, complémentaires. L’exemple d’Elkana et Anne (1 Samuel 1. 7, 8) peut illustrer les tensions liées aux différences de perception au sein d’un couple. Elkana ne comprend pas les sentiments profonds de sa femme ; elle lui exprime son ressenti et lui se place sur le terrain de ses propres capacités : “Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ?”. Ils ne se comprennent pas. Notre ressource dans ce cas-là est, comme Anne le fait, de parler librement à Dieu de tout ce qui nous pèse, et d’en parler aussi avec notre conjoint.
2. Parce que les petits détails peuvent devenir des obstacles. Le couple doit aussi résister aux “petits renards qui ravagent les vignes” (Cantique des cantiques 2. 15), ces petits détails qui deviennent des obstacles : une parole blessante, une incompréhension, une habitude du conjoint… La femme est encouragée à avoir “un esprit doux et paisible” (1 Pierre 3. 4). Trouver le cœur de son mari ne se fait pas avec beaucoup de paroles, mais par une attitude. Quant au mari, il s’agit d’aimer et d’honorer sa femme, en ayant égard à sa nature féminine.
3. Parce que cela nourrit notre amour pour l’autre. L’amour n’est bien sûr pas simplement une décision rationnelle que nous prenons, mais aimer est un acte volontaire. Sinon, comment la Bible pourrait-elle encourager les maris à aimer leur femme ? Nous pouvons choisir de nous intéresser à ce que notre conjoint fait, choisir de prier pour lui, choisir de ne pas nourrir d’autres affections… Dieu a résolu de nous aimer, et de la même manière, nous avons besoin que notre conjoint choisisse de nous aimer, et qu’il soit prêt à faire des efforts et des sacrifices pour cela. La communication est donc essentielle : qu’est-ce qui est important aux yeux de mon conjoint ? Nous devons ainsi chercher à comprendre l’autre. Dieu lui-même, qui nous a créés et nous connaît parfaitement, est venu jusqu’à nous en Jésus, dans un corps d’homme. Pour être à même de “sympathiser à nos faiblesses”, il “a été tenté en toutes choses” (Hébreux 4. 15). Si Dieu a emprunté un tel chemin, voudrions-nous vivre l’unité dans le couple sans chercher à comprendre en quoi nous sommes différents, ce qu’il y a dans le cœur de notre conjoint, quels sont ses besoins ? C’est impossible !