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Le Seigneur est proche

Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin, et l’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous.
Ésaïe 53. 6
Voici mon Serviteur (9)
Responsabilités individuelles et collectives du rejet du Messie

Ce verset touchant commence par “nous… tous” et se termine par “nous tous” ; la première expression est la même que la dernière. Cette déclaration implique que les brebis ont à rendre compte, même si les animaux ne peuvent pas être tenus pour responsables. Ces brebis sont en fait des symboles des êtres humains responsables appartenant au peuple de Dieu, Israël (Jean 10. 14, 15).

Quand le Messie était avec son peuple sur la terre, bien peu de personnes parmi les fils d’Israël étaient vraiment ses brebis. Le peuple, dans sa majorité, l’a rejeté, accusant injustement Jésus de toutes sortes de mauvaises choses. Ésaïe 53. 5 dit que le Messie a souffert pour “nos transgressions” et “nos iniquités”, alors que le verset 6 parle de “l’iniquité de nous tous”, ce qui est probablement lié aux “transgressions” du verset 8. Dieu s’occupe des mauvaises actions, mais aussi de leurs causes cachées. L’apôtre Paul donne beaucoup de détails à ce sujet. La distinction entre les péchés (au pluriel : les actions) et le péché (au singulier : le péché dans sa nature) est importante (Romains 5 à 7).

La transgression des Juifs, c’était qu’ils accusaient le Messie d’être possédé par des démons et de faire ses miracles par la puissance du diable. C’était un blasphème contre le Saint Esprit, qui ne pouvait pas être pardonné (Matthieu 12. 22-45). Les chefs des Juifs ont rejeté leur propre Messie, sachant très bien ce qu’ils faisaient. Leur action inique a conduit à la destruction du temple et de Jérusalem.

La confession d’Ésaïe 53. 6 implique l’échec de chacun personnellement, alors que la fin du verset est relative à l’échec collectif d’Israël. Le sacrifice de Christ, du Messie, était suffisant pour répondre à ces deux aspects. Mais il est aussi suffisant pour tout vrai croyant, qu’il vienne des Juifs ou des païens, qu’il soit de la période actuelle de la grâce ou de celle de la “grande tribulation” (Matthieu 24. 21) qui surviendra après l’enlèvement de l’Église – comme aussi pour tous les Juifs et tous les païens du monde à venir, dans le Millénium.

A.E. Bouter

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