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Le Seigneur est proche

Paul aussi vous a écrit selon la sagesse qui lui a été donnée, ainsi qu’il le fait aussi dans toutes ses lettres, où il parle de ces sujets dont certains sont difficiles à comprendre, que les ignorants et les mal affermis tordent.
2 Pierre 3. 15, 16
Comprends-tu ce que tu lis ?

On entend quelquefois dire que la lecture de la Bible est difficile. Dieu nous aurait-il laissé un livre inaccessible ? Son but est de révéler aux hommes ce qu’il est et ses projets à notre égard ; il parle donc de manière compréhensible ; son message est simple : il nous aime et il veut nous sauver.

Certes, à première lecture, la Bible peut paraître difficile. Mais plusieurs témoignent que dans leur lecture de la Bible, au milieu de versets qu’ils ne comprenaient pas, un verset les a touchés comme une flèche ; la Bible est un livre vivant, que le Seigneur utilise pour me parler directement, dans les circonstances où je me trouve. Si la Bible me paraît fermée, la clé pour l’ouvrir est un désir sincère d’y rencontrer Dieu. Il répond toujours à cette démarche. Tout autre état d’esprit (la curiosité scientifique, historique, littéraire, philosophique…) lui fait perdre son impact et sa force, la rend muette.

Mais cela est vrai aussi pour les croyants ; l’état d’esprit dans lequel nous lisons la Parole est primordial. En Actes 8, l’intendant de la reine Candace qui lisait le passage d’Ésaïe 53 ne le comprenait pas, car il lui manquait la clé que lui donne Philippe : ce chapitre parle du Seigneur Jésus. C’est Lui que nous devons chercher, car nous contenter d’accumuler simplement des connaissances sur la Bible est stérile.

La Bible est claire, néanmoins, sur le fait qu’il faut mettre de l’énergie pour s’emparer de certaines vérités : c’est l’image qu’emploie Paul en nous encourageant à passer du “lait” à la “viande” (1 Corinthiens 3. 2). Face à des passages plus difficiles, nous avons à changer d’approche : c’est ce qu’impliquent les expressions suivantes : “sonder les Écritures” (Jean 5. 39), “recreuser les puits” (Genèse 26. 18), ou “rôtir sa chasse” (Proverbes 12. 27). Les verbes utilisés supposent un effort d’appropriation personnelle, et signifient aussi consacrer du temps pour relire le même passage, chercher activement à comprendre ce que le Seigneur veut me dire pour aujourd’hui, mais bien plus largement, ce que ces versets me révèlent de Lui.

“Je te les ai fait connaître [mes paroles] à toi, aujourd’hui. Ne t’ai-je pas écrit des choses excellentes en conseils et en connaissance, pour te faire connaître la sûre norme des paroles de vérité… ?” (Proverbes 22. 19-21).

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