Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Maître, je te connaissais comme un homme dur : tu moissonnes où tu n’as pas semé et tu récoltes où tu n’as pas répandu.
Matthieu 25. 24
Quelle vision avons-nous de notre Maître ?

Lors de mon stage de fin d’étude, très content de débuter dans la vie professionnelle, j’ai fait une expérience difficile : mon responsable était une personne qui n’était jamais satisfaite de ses collaborateurs. Quand ils finissaient quelque chose, cela n’était jamais suffisant, ce qui les conduisait à se déprécier et à être découragés.

Pour nous chrétiens, notre maître est Dieu. Nous pourrions parfois être comme celui dont parle le verset ci-dessus. Croyant connaître Dieu, il le considérait comme dur, ayant des exigences injustes. On peut passer par des moments de découragement, parce que nous pensons que les exigences de Dieu sont tellement élevées qu’elles sont inaccessibles pour nous. Certes, Dieu nous présente dans la Bible des buts à atteindre qui sont élevés. C’est par exemple : “Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait” (Matthieu 5. 48). Sa pensée n’est pas de nous dévaloriser, mais son amour veut que nous grandissions toujours plus. Il veut nous accompagner dans cette croissance en nous donnant ses ressources.

Le fait d’avoir une image fausse de Dieu peut nous paralyser et nous enlever notre joie. Quand nous mettons de côté cette image en lui faisant plutôt confiance, nous avons alors des pensées d’espérance, et pleines de vie. Nous ne sommes plus dans un cercle de pensées négatives et contraignantes par rapport à notre Dieu. “La pensée de la chair est la mort, mais la pensée de l’Esprit, vie et paix” (Romains 8. 6). Rappelons-nous ce que Jésus a pu dire : “Mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger” (Matthieu 11. 30). Jésus nous libère, y compris de nos fausses conceptions !

Dans quel état d’esprit recevons-nous les exhortations des épîtres ? Y voyons-nous une loi de plus ? C’est le Saint Esprit qui donne l’intelligence pour recevoir l’exhortation, et la force pour l’appliquer. Dans les situations de stress et de fatigue, on a d’autant plus tendance à chercher des ressources en nous-même ; et comme on est déçu, on a l’impression que Dieu pense aussi que nous ne sommes pas à la hauteur. “Il se souvient que nous sommes poussière” (Psaume 103. 14) et son amour est inconditionnel, malgré nos variations. “J’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée” (Genèse 32. 30) : la juste connaissance de Dieu nous libère.

×