Le Seigneur est proche
Durant sa vie, Jésus a été accusé par les chefs religieux du peuple juif de ne pas respecter la Loi ; pourtant, s’il est venu parmi son peuple soumis à la Loi de Moïse, ce n’était pas pour “abolir la Loi”, mais, comme il le dit dans le verset ci-dessus, pour “accomplir” ce qu’elle avait dit, et ce que les prophètes avaient annoncé. En effet, nombreuses sont les prophéties de l’Ancien Testament que le Seigneur Jésus a accomplies. Ces prophéties se rapportaient directement à lui. Il était annoncé comme le Messie, le roi d’Israël, qui devait naître à Bethléhem (Michée 5. 2 ; Matthieu 2. 6), d’une vierge (Ésaïe 7. 14 ; Matthieu 1. 23), et entrer dans Jérusalem comme ce roi débonnaire, monté sur un ânon (Zacharie 9. 19 ; Matthieu 21. 5). Il serait aussi rejeté (Daniel 9. 26) et souffrant : “Il a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris. Nous avons tous été errants comme des brebis, nous nous sommes tournés chacun vers son propre chemin, et l’Éternel a fait tomber sur lui l’iniquité de nous tous” (Ésaïe 53. 5, 6). Dieu soit béni de ce que le Seigneur Jésus a parfaitement accompli cette prophétie dans son sacrifice à la croix.
Mais que signifie l’affirmation qu’il a accompli la Loi ? Ce n’est certainement pas seulement qu’il a gardé la Loi dans toute sa conduite. La Loi exigeait la peine de mort pour ceux qui lui désobéissaient ; mais au lieu d’appliquer cette sanction de mort sur les coupables (voir Jean 8. 3-11), il a rempli les exigences de la Loi, en acceptant de subir une terrible sanction de mort à la place des coupables. Il a lui-même porté le jugement que nous méritions. Par conséquent, il n’a pas annulé la Loi, mais il l’a rendue “grande et honorable” (Ésaïe 42. 21) en répondant à ses exigences. Il a délivré de son châtiment ceux qui ne pouvaient justement pas répondre à ses exigences et pour qui elle était un “ministère de condamnation” (2 Corinthiens 3. 9). Ainsi, ceux qui croient en lui ne sont plus “sous la Loi, mais sous la grâce” (Romains 6. 14). “Celui qui n’a pas connu le péché, il [Dieu] l’a fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui” (2 Corinthiens 5. 21).