Le Seigneur est proche
Lorsque nous sommes confrontés à un problème ou à une question, nous avons facilement tendance à raisonner en nous-mêmes, à nous tourmenter. “Quand je me suis tu, mes os ont dépéri” (Psaume 32. 3). Parfois, nous nous tournons vers nos frères et sœurs, comme les disciples dans le récit de Marc 8 : ils “raisonnaient entre eux” (v. 16), plutôt que de poser leurs questions au Seigneur, qui était pourtant tout proche d’eux, dans la même barque ! De même, les disciples en chemin pour Emmaüs s’éloignaient de Jérusalem, s’entretenant et s’interrogeant. Le Seigneur dans sa grâce s’approche d’eux et se met à marcher avec eux, mais ils ne le reconnaissent pas tout de suite, trop occupés de leur sujet de tristesse (Luc 24. 15, 16).
Imitons l’exemple de l’un des fils des prophètes qui avait perdu le fer de sa hache dans le Jourdain ; il a eu le bon réflexe d’aller directement parler de son souci au prophète Élisée, image du Seigneur Jésus. Le prophète jette alors un bois dans l’eau et récupère l’objet perdu (2 Rois 6. 5-7).
Lorsque nous prions Dieu en lui présentant nos problèmes et nos doutes, n’ayons pas peur de les exprimer clairement. Bartimée l’aveugle a imploré l’aide du Seigneur d’abord de manière vague : “Fils de David, Jésus, aie pitié de moi !” (Marc 10. 47). Mais les paroles du Seigneur montrent qu’il attendait de lui une requête claire : “Que veux-tu que je te fasse ?”. Bartimée précise alors son besoin et répond : “Que je recouvre la vue” (v. 51). Le Seigneur l’exauce : “Va, ta foi t’a guéri” (v. 52).
Le Seigneur aime que nous lui posions nos questions et il est entièrement disposé à nous répondre, comme il a pu le faire pour Daniel : “Au commencement de tes supplications la parole est sortie, et je suis venu pour te la déclarer, car tu es un bien-aimé” (Daniel 9. 23).