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Le Seigneur est proche

Les Philistins prirent l’arche de Dieu… et l’apportèrent dans la maison de Dagon [leur idole]. Et le lendemain, les Asdodiens se levèrent de bonne heure, et voici, Dagon était gisant sur sa face contre terre, devant l’arche de l’Éternel.
1 Samuel 5. 1-3
L’arche, image de Christ – faible, mais indestructible

L’arche de Dieu a été saisie par les Philistins. Pour eux, ce coffret plaqué d’or symbolisait la puissance du Dieu d’Israël. Il est maintenant à leur merci. Serait-ce une grande défaite pour le Dieu d’Israël ? La suite nous montre qu’au contraire, dans son apparente faiblesse, l’arche de Dieu est inattaquable. Lorsqu’elle arrive à Asdod, c’est Dagon, le dieu des Philistins, qui est miraculeusement détruit. Déplacée à Gath, ce sont les Philistins eux-mêmes qui subissent une plaie (v. 6). Par la suite, l’arche est transférée de ville en ville, apparemment sans défense face aux ennemis de Dieu, et pourtant toujours protégée.

Cette puissance cachée sous une apparence de faiblesse nous fait penser à notre Seigneur Jésus. À la fin des évangiles, nous le voyons abandonné des siens, faible en apparence (2 Corinthiens 13. 4), à la merci de ceux qui étaient ses ennemis. Comme l’arche, il est amené de lieu en lieu, de jugement en jugement, d’abord du côté des Juifs, puis du côté des Romains, et il est enfin livré à la foule :

– “Ceux qui s’étaient saisis de Jésus l’amenèrent à Caïphe, le souverain sacrificateur” (Matthieu 26. 57).

– “La compagnie de soldats, le commandant et les gardes des Juifs se saisirent de Jésus, le lièrent et l’amenèrent d’abord devant Anne ; car il était le beau-père de Caïphe” (Jean 18. 12, 13).

– “Ils… le menèrent à Pilate. Ils se mirent à l’accuser… Pilate… le renvoya à Hérode… Alors Hérode, avec ses troupes, après l’avoir traité avec mépris… le renvoya à Pilate” (Luc 23. 1, 6, 7, 11).

– “Pilate, voulant contenter la foule… le livra pour être crucifié” (Marc 15. 15).

Et pourtant, c’est Jésus qui contrôle la scène. Il domine tous ses adversaires de sa grandeur morale, et de la même manière que l’arche n’est pas mise en pièces, le Seigneur n’est pas détruit par ses ennemis. C’est lui qui se livre, c’est lui qui sort, “portant sa croix” (Jean 19. 17), et qui, à la fin des heures de ténèbres, “remet son esprit” (v. 30). Notre Sauveur et Seigneur a voilé sa puissance sous une apparence de faiblesse ; il s’est laissé prendre par les hommes pour pouvoir mourir pour eux et il s’est laissé maltraiter par ceux qu’il pouvait jeter par terre d’un mot en disant : “C’est moi” (Jean 18. 5, 6) !

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