Deux choses sont nécessaires pour que nos prières soient entendues et exaucées : la foi en Dieu et le pardon à l’égard de tous les autres. Le Seigneur lui-même a uni ces deux choses dans ces paroles mémorables de Marc 11, et nous ne devons pas séparer ce qu’il a uni. D’autres Écritures nous enseignent la même chose. L’apôtre Paul dit : “Je veux… que les hommes prient… sans colère et sans raisonnement” (1 Timothée 2. 8), sans mauvais sentiment envers les autres et sans raisonner, sans douter, en ayant foi en Dieu. Cela explique peut-être que de nombreuses prières restent sans réponse. Deux frères s’agenouillent dans la même réunion de prière ; leur présence là indique qu’ils ont une certaine foi en Dieu. Mais s’ils ont des pensées dures et impitoyables l’un envers l’autre, leurs prières sont des paroles vaines et vides.

Nous devons laisser Dieu sonder nos cœurs, car c’est nécessaire pour prier ; et la prière est plus nécessaire que jamais, individuellement et collectivement. Nous devons prier avec foi, croyant “que Dieu est, et qu’il récompense ceux qui le recherchent” (Hébreux 11. 6), mais il ne nous écoutera pas si nous ne nous pardonnons pas mutuellement. Il nous a accueillis avec un pardon total, effaçant toute notre dette envers lui. Et nous devons, nous aussi, manifester ce même caractère envers tous, qu’ils soient proches ou éloignés, frères ou sœurs dans le Seigneur, ou hommes du monde. Si nous ne pardonnons pas, nous ne sommes pas pardonnés en tant qu’enfants désobéissants – même si nous restons ses enfants –, et la communion avec Dieu notre Père est interrompue, son Esprit en nous est attristé.

C’est aujourd’hui un temps où la rancune doit être jugée, les offenses pardonnées, les brèches réparées et la communion rétablie, afin que la prière unie et efficace puisse s’élever de cœurs sérieux, sincères, et en accord avec Dieu. Pour les hommes dans leur misère, et pour ses propres enfants bien-aimés, dans leurs perplexités et leurs craintes, Dieu est plein de grâce, de tendresse et de miséricorde.