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Le Seigneur est proche

Il arriva, au bout de quelque temps, que Caïn apporta, du fruit du sol, une offrande à l’Éternel. Et Abel apporta, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau.
Genèse 4. 3, 4
Les offrandes de Caïn et d’Abel

Abel offrit un sacrifice qui, pour ainsi dire, ne lui coûta rien ; mais il l’offrit par la foi, reconnaissant qu’il était pécheur, en dehors du jardin d’Éden (Genèse 3. 23), éloigné de Dieu parce que le péché était entré dans le monde, “et par le péché la mort” (Romains 5. 12). Il avait conscience de la grâce de Dieu qui avait couvert la nudité de ses parents, et il s’est approché de Lui avec un sacrifice propitiatoire qui seul pouvait ôter le péché. Par ce sacrifice un pécheur pouvait s’approcher de Dieu en vertu de la mort d’une victime. Abel l’a offert par la foi, et Dieu l’a accepté, comme il a accepté Abel lui-même avec son sacrifice, “rendant témoignage à ses dons” (Hébreux 11. 4).

Abel a été accepté par Dieu selon la valeur de ses dons, c’est-à-dire de Christ. Dieu lui-même avait couvert la nudité d’Adam. Abel vient en reconnaissant sa position et le sacrifice expiatoire, le seul par lequel il pouvait entrer dans la présence de Dieu.

Caïn, au contraire, se présente avec le fruit de son dur travail. Depuis qu’il était loin de la présence de Dieu, l’homme devait s’approcher de Lui pour l’adorer. Caïn reconnaît cela, mais comment ? – Il pense qu’il peut venir simplement tel qu’il est. Et pourquoi ne le pourrait-il pas ? C’est qu’il ne pense pas au péché. Dieu a chassé l’homme du paradis, mais cela n’a amené aucun changement dans les pensées de Caïn ; il se présente comme si rien ne s’était passé. Moralement aveugle et insensible, il offre le fruit de son propre travail, mais qui est en réalité le signe de la malédiction qui recouvre alors la terre. Il ne reconnaît ni ce qu’il est lui-même, ni ce que Dieu est – ni le péché, ni la malédiction qui affecte son travail, comme étant le fruit du péché.

Une fois mis hors du paradis, l’homme doit s’approcher de Dieu ; et, dans ce trésor des grands principes établis dans la Genèse, Dieu lui-même nous dit comment, dans tous les temps, cela peut avoir lieu.

J.N. Darby

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