Ésaïe a décrit la méchanceté de son peuple à l’égard de Celui qui a été l’Homme de douleurs. Le prophète a utilisé le mot méprisé deux fois dans le verset 3, énumérant sept points à propos du rejet terrible que Jésus a connu. De la même manière que les gens évitaient tout contact avec un lépreux, ils cachaient leur face de Jésus, le Messie. Cela est en accord avec le second chant du serviteur en Ésaïe 49 : “Ainsi dit l’Éternel, le rédempteur d’Israël, son Saint, à celui que l’homme méprise, à celui que la nation abhorre, au serviteur de ceux qui dominent : Des rois verront, et se lèveront, – des princes, et ils se prosterneront, à cause de l’Éternel qui est fidèle, du Saint d’Israël qui te choisira” (v. 7). Ce passage confirme clairement l’engagement de Dieu envers son serviteur – exactement comme en Ésaïe 52. 13-15 – alors que sa première partie relate les mauvais traitements qu’il a reçus des dirigeants juifs.

Voici ces sept points :

– Méprisé : ils ne l’ont pas respecté et l’ont rejeté.

– Délaissé : les gens refusaient tout contact avec lui.

– Homme de douleurs : son nom évoque la douleur, l’angoisse !

– Sachant ce que c’est que la langueur : comme un médecin sait tout ce qui concerne certaines maladies, notre Seigneur Jésus savait tout de la maladie, du chagrin et de la peine.

– Les gens cachaient leur face et se tenaient loin de lui.

– Méprisé : ce mot est répété ; leur dédain implique la haine.

– Nous n’avons eu pour lui aucune estime. Cela conclut la confession future et résume de quelle manière les gens l’ont évalué.

Cette confession est solennelle et précise. Et ce texte a été écrit environ 800 ans avant que le Messie ne souffre et meure ! Il sera prononcé à nouveau environ 2000 ans plus tard ou plus, lorsque les fils d’Israël repentants regarderont vers Celui qu’ils ont percé (Zacharie 12. 10) !