On peut définir l’espérance comme le désir et l’attente de recevoir quelque chose de bon. Jésus Christ est la seule et véritable source d’espérance, car lui seul sait ce qu’il y a de meilleur, et il a aussi la souveraineté et la puissance pour assurer l’accomplissement de cette espérance. En revanche, tout autre espoir est basé sur les circonstances qui échappent à notre contrôle.

Nous avons tous certaines attentes pour l’avenir, mais elles ne se rapportent qu’à la vie terrestre. Christ, lui, nous promet “l’espérance vivante” d’un “héritage incorruptible… dans les cieux” (v. 3, 4). Les désirs quotidiens disparaîtront, mais notre demeure céleste et éternelle est notre sécurité absolue, et c’est “l’ancre” de notre âme à travers les orages de la vie (voir Hébreux 6. 19).

Le ciel peut cependant paraître bien loin quand les peines et les chagrins surviennent et qu’il n’y a pas de secours à l’horizon. Comment, à ce moment-là, traversons-nous l’épreuve ? Une des manières de l’envisager est de le faire avec cette espérance vivante, qui anticipe une amélioration des circonstances pour le meilleur.

Mais qu’en est-il lorsque la situation ne s’améliore pas – que fait alors le Seigneur pour ce meilleur ? Pierre nous dit qu’il met notre foi à l’épreuve, pour que cette foi “se trouve être un sujet de louange, de gloire et d’honneur” lorsque Jésus reviendra (1 Pierre 1. 7). Et cette épreuve de la foi est plus précieuse que l’or, ou même que tout secours dans les détresses. Quel paradoxe ! Les difficultés qui nous amènent à perdre espoir sont les moyens même que Dieu emploie pour augmenter notre foi et notre espérance en lui. Christ nous donne cette promesse que nous pouvons espérer non seulement pour l’éternité, mais pour la vie présente. Quand nous traversons les moments durant lesquels Dieu ne nous fait pas sortir des difficultés, nous pouvons être assurés qu’il accomplit alors en nous une œuvre encore plus grande. Lorsque nous aurons enfin atteint notre chez-nous éternel, nous reconnaîtrons l’immense valeur de la foi qu’il produisait en nous, pendant que nous gardions notre espérance en lui.