Généralement, nous ne sommes pas très positifs dans nos remarques sur l’intelligence des brebis. Nous pensons que ce sont des animaux stupides. Mais les passages de la Bible qui nous parlent des brebis de manière imagée ne sont pas toujours aussi péjoratifs.

Incapables de se défendre, les brebis sont donc dans une dépendance totale des soins du berger. Cela illustre la faiblesse des enfants de Dieu dans le monde : ils dépendent de ressources qu’ils n’ont pas en eux-mêmes. Cependant, il y a une qualité positive chez la brebis : faire la sourde oreille aux voix inconnues, et s’enfuir. Les brebis écoutent la voix du berger, mais elles ne prêtent pas attention à la voix d’un étranger et s’enfuient loin de lui (Jean 10. 5), ce qui les préserve des voleurs.

Ève a écouté la voix de l’étranger, et vous savez la suite. Satan a mis dans le cœur d’Ananias de mentir au Saint Esprit, et il a été frappé de mort subite (Actes 5. 1-5). Si seulement ils avaient refusé d’écouter l’Ennemi, comme le résultat aurait été différent ! La voix du Tentateur s’est fait entendre à Joseph dans la maison de Potiphar. Mais Joseph a résisté au diable : “Comment ferais-je ce grand mal, et pécherais-je contre Dieu ?” (Genèse 39. 9). Il a fait la sourde oreille, a refusé d’écouter et s’est enfui (v. 12). Si par exemple quelqu’un vient vers vous et commence à raconter une longue histoire sur les mauvaises actions d’un certain frère, faites immédiatement la sourde oreille. Et si on vous suggère de faire le mal, fuyez immédiatement (voir 1 Corinthiens 6. 18 ; 10. 14 ; 1 Timothée 6. 10, 11 ; 2 Timothée 2. 22).

Prends garde à ton adversaire si rusé ! Lorsqu’une pensée ou une suggestion naît dans ton esprit ou vient d’une autre source, refuse de l’entretenir un seul instant si elle ne correspond pas à la voix du bon Berger. Entendre ne veut pas dire forcément écouter : c’est un choix qui nous appartient.