Le Seigneur est proche
Dans l’Écriture, la notion de service est dominante. Quel contraste avec l’idée de l’homme, loin de Dieu et autonome, qui veut dominer plutôt que servir ! Dieu a créé l’homme pour une des plus grandes missions qui soit : le servir dans le but de le glorifier.
La première mention du service se trouve en Genèse 2. 15. Dieu a placé Adam au centre de sa création dans le jardin d’Éden “pour le cultiver et pour le garder”. Dieu avait confié à l’homme la gestion de la terre. Il devait la dominer en la travaillant, en la cultivant – non pas servir la terre, mais s’en occuper en servant son Créateur. Ce travail devait s’accomplir librement, dans la soumission à Dieu, et aussi en le glorifiant (voir 1 Corinthiens 10. 31).
On ne sert pas Dieu à mi-temps ou à plein temps, mais en permanence et de tout cœur. Adam avait été placé dans des conditions idéales et une activité lui avait été donnée, mais il n’a pas réussi à servir Dieu comme celui-ci le désirait. Dieu avait interdit de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, en disant : “Au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement” (Genèse 2. 17). Mais Adam et Ève ont désobéi à son commandement.
Que fait Dieu suite à cette désobéissance ? Il revêt Adam et Ève de vêtements de peau (3. 21). Or pour obtenir cette peau, il fallait la mort d’un animal, image de la mort de Christ qui met l’homme à l’abri du jugement qui a été prononcé.
Même si Dieu a dû chasser l’homme du jardin pour qu’il ne mange pas de l’arbre de vie et ne vive à toujours dans sa condition de pécheur (v. 22), il ne l’a pas abandonné. “Les dons de grâce et l’appel de Dieu sont irrévocables” (Romains 11. 29). Sa miséricorde “se glorifie vis-à-vis du jugement” (Jacques 2. 13).
Il est encourageant de voir que tout au long de la Genèse, même si l’espèce humaine se développe et si les hommes deviennent de plus en plus provocateurs et idolâtres, Dieu se réserve des hommes fidèles comme Noé, Abraham ou Joseph, par lesquels il leur rend témoignage.