Le Seigneur est proche
Tout au long des Écritures, Dieu dit clairement qu’il se préoccupe des veuves. Il ne veut pas les voir seules ou sans ressources. Ici, dans la première Épître à Timothée, il donne des directives sur la manière dont il veut que les siens partagent sa préoccupation et soient des moyens de bénédiction pour subvenir aux besoins des veuves.
À cet égard aussi, comme dans beaucoup de domaines, notre Seigneur Jésus est pour nous le plus grand exemple. Ainsi, alors qu’il souffrait cruellement sur la croix, il a confié avec amour sa mère aux soins de son disciple Jean (Jean 19. 25-27). Quel privilège pour celui qui se nomme lui-même à plusieurs reprises “le disciple que Jésus aimait” ! Dès cette heure-là, nous dit Jean, il a pris Marie chez lui. Jean précise aussi dans son évangile que les frères de Jésus – en réalité ses demi-frères – ne croyaient pas en lui (7. 5). Mais après sa résurrection et son ascension, nous sommes heureux de les voir, ainsi que Marie, persévérer dans la prière et les supplications avec les disciples (Actes 1. 14).
La volonté de Dieu pour les chrétiens aujourd’hui, c’est qu’ils assument la responsabilité de pourvoir aux besoins de leurs mères et de leurs grands-mères veuves. Un tel amour bienveillant ne se limite pas d’ailleurs à celles-ci : il peut s’étendre aussi à d’autres personnes veuves de leur parenté. Dieu n’exige pas que des employeurs, des gouvernements ou des parents non croyants assurent de tels soins, mais il n’empêche en aucun cas une veuve croyante d’accepter un soutien auquel elle a droit, que ce soit légalement ou de la part de sa famille. Il s’attend à ce que les croyants montrent de l’amour pour les personnes veuves de leur parenté.