Le Seigneur est proche
Dans l’Écriture, le joug est le symbole de la soumission à la volonté d’un autre. Du début à la fin de son merveilleux chemin à travers ce monde, le Seigneur, homme parfait, accomplissait la volonté du Père, il était venu pour cela. Il pouvait dire : “Je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé” (Jean 6. 38). Et il a dit encore : “Je fais toujours ce qui lui est agréable” (Jean 8. 29).
Quelles que soient nos circonstances, nous sommes exhortés à prendre le joug du Seigneur : comme il le faisait lui-même, nous avons à nous soumettre paisiblement à ce que le Père permet. De plus, le Seigneur dit : “Apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur”. Il était doux et humble non seulement dans sa manière d’être mais d’abord dans son cœur. Il est assez facile de se donner bonne apparence aux yeux des hommes, mais
En fixant les yeux sur lui et en admirant les qualités précieuses que nous voyons dans notre Seigneur, nous sommes transformés à son image (voir 2 Corinthiens 3. 18). Nous devenons semblables à Celui que nous admirons. Si nous lui ressemblons souvent si peu, c’est bien parce que nous ne l’avons guère devant nos âmes. Nous sommes si lents à apprendre de lui. En prenant son joug et en apprenant de lui, nous trouverons du repos pour nos âmes. Nous attarder sur nos circonstances n’apportera pas de repos. Au contraire, apprenons à nous soumettre à ce que permet le Père et saisissons le bel esprit de Christ dans toute sa douceur et son humilité. Alors nous connaîtrons le repos de l’esprit qui a toujours été la part du Seigneur dans un monde plein de troubles.