L’enseignement au sujet de la nouvelle naissance est essentiel au christianisme. Le raisonnement naturel trouve cela déroutant, mais la foi reconnaît que ce que nous sommes par nature (le moi) ne peut pas être rendu compatible avec la justice de Dieu. Ce qui est nécessaire, c’est la transformation que produit la nouvelle naissance. Aussi cette vérité de la nouvelle naissance est explicitement enseignée non seulement ici par Jean, mais aussi ailleurs par Pierre, Jacques et le Seigneur lui-même.

Le chapitre 5 de la première Épître de Jean décrit trois résultats de la nouvelle naissance :

1. Les croyants sont introduits dans une nouvelle famille (v. 1). Si nous aimons Dieu qui nous a donné une nouvelle vie, nous aimerons les autres croyants qui ont la même vie. Le christianisme ne propose pas un cercle social pour des personnes ayant des intérêts communs ; au contraire, il établit une unité vivante et chaleureuse qui surmonte tout genre de distinction humaine.

2. “Tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde” (v. 4), et ainsi nous sommes introduits dans un nouveau combat. Il n’était pas nécessaire de vaincre l’esprit du monde quand nous en faisions partie ! Cependant, non seulement la nouvelle naissance implique le combat, mais elle fournit également la victoire. Les principes du monde qui plaisent à nos sentiments naturels sont surmontés par la foi en Jésus, le Fils de Dieu (v. 5).

3. “Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche pas, mais celui qui est né de Dieu se conserve lui-même, et le Méchant ne le touche pas” (v. 18). Par la nouvelle naissance, nous entrons dans un nouveau domaine d’obéissance. Bien que la nature divine ne soit pas attirée par le péché, nous sommes toujours dans le corps et nous avons besoin de veiller sur nos tendances naturelles qui cherchent à resurgir. Cela implique une attention particulière sur toutes nos pensées, nos paroles et nos actes, afin que nous ne donnions pas de prise au Méchant. Bien que le monde entier soit le domaine du diable, “nous sommes de Dieu” (v. 19), et “nous sommes dans le Véritable, c’est-à-dire dans son Fils Jésus Christ” (v. 20).