Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi.
2 Timothée 4. 7
Le chrétien : un soldat, un athlète, un ouvrier

Paul était arrivé à la fin d’une longue vie de sacrifice pour son Seigneur ; il portait dans son corps les marques de ses souffrances. Par des images choisies pour nous stimuler, il dépeint le chrétien comme un soldat, un athlète et un ouvrier ; il se présente lui-même comme ayant été un modèle de chacune de ces images.

a. Le soldat : “J’ai combattu le bon combat”. Paul avait traversé des épreuves ; il s’était dégagé des affaires de cette vie, afin de plaire à celui qui l’avait appelé pour être soldat (voir 2 Timothée 2. 4). Il avait revêtu la puissante “armure de Dieu” dans le combat “contre les pouvoirs, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres” (Éphésiens 6. 10-18). Il avait tenu ferme dans la bataille, et était maintenant sur le point de recevoir sa promotion, mais pas avant d’avoir exhorté Timothée et nous-mêmes, à “combattre le bon combat” (1 Timothée 1. 18), “le bon combat de la foi” (6. 12).

b. L’athlète : “J’ai achevé la course”. La piste du stade avait la longueur de la course olympique : 600 pieds grecs (18ème d’un mile romain, ou 185 mètres). En type, elle représente toute la course chrétienne : le point de départ, c’est la croix, et le but, c’est gagner Christ. Elle devait être courue avec patience et avec discipline. Paul insiste : “Courez de manière à le remporter (le prix de la course)/” (voir 1 Corinthiens 9. 24-27).

c. L’ouvrier : “J’ai gardé la foi”. La foi incarne tout ce qui parle de Christ. Comment Paul avait-il gardé les éléments de la foi ? Non pas en les enveloppant dans un linge (voir Luc 19. 20), ou en les enfouissant dans le sol (voir Matthieu 25. 25), mais en les employant pour l’édification des croyants. Il a prêché ces vérités de la foi sans relâche et sans en avoir honte. “Je n’ai mis aucune réserve à vous annoncer tout le dessein de Dieu”, dit-il aux anciens d’Éphèse (Actes 20. 27). Paul n’avait pas considéré sa vie comme précieuse à lui-même, pourvu qu’il achève sa course et le service qu’il avait reçu du Seigneur (v. 24). Il était le modèle de la réalisation de cette exhortation qu’il donnait à Timothée : “Étudie-toi à te présenter à Dieu : approuvé, ouvrier qui n’a pas à avoir honte, exposant justement la parole de la vérité” (2 Timothée 2. 15).

R.A. Barnett

×