Le Seigneur est proche
Si nous jetons littéralement du pain sur l’eau, pouvons-nous nous attendre à le retrouver ? Certainement pas ! Il peut sembler tout aussi inutile de donner le pain de vie, l’évangile de la grâce de Dieu, au monde qui est comme la mer agitée. Cependant, c’est loin d’être inutile. En 1 Corinthiens 15, nous lisons : “Soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur” (v. 58). Si nous apportons fidèlement l’évangile aux âmes, même si nous ne voyons aucun résultat dans toute notre vie, il y aura cependant des résultats, car Dieu a promis : “Ainsi sera ma parole qui sort de ma bouche : elle ne reviendra pas à moi sans effet” (Ésaïe 55. 11).
Il est dit par conséquent : “Donne une portion à sept, et même à huit”. Le chiffre sept symbolise ce qui est parfait, complet, et huit représente la surabondance. Cela nous parle de travailler activement pour le Seigneur – non pas seulement dans un sentiment de devoir, mais avec l’enthousiasme de l’amour. Un tel amour est impliqué dans ces paroles : “Si les nuées sont pleines, elles verseront la pluie sur la terre”. Si nos cœurs sont remplis de Christ, nous ne pouvons que déborder en bénédiction envers les autres, alors que nous partageons son amour et son merveilleux plan de salut.
Nous lisons aussi au verset 3 : “Si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, à l’endroit où l’arbre sera tombé, là il sera”. Tous les hommes seront en fin de compte abattus par le coup de la mort ; ils ont besoin de l’évangile avant ce rendez-vous solennel. Ils vont tomber dans une direction ou dans l’autre, soit pour le ciel, soit pour l’enfer. “Connaissant donc combien le Seigneur doit être craint, nous persuadons les hommes… nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !” (2 Corinthiens 5. 11, 20).