Le Seigneur est proche
Au travers des Écritures, nous trouvons des preuves abondantes que Dieu a le souci des pauvres et qu’il veut que son peuple pense aussi à eux. Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples : “Vous avez toujours les pauvres avec vous et, quand vous voudrez, vous pourrez leur faire du bien” (Marc 14. 7).
Lui-même “a vécu dans la pauvreté” (2 Corinthiens 8. 9). Il est né dans ce monde, non pas comme l’enfant d’une famille aisée, mais d’une famille qui ne pouvait pas fournir le sacrifice habituel pour la purification de sa mère (Luc 2. 24 ; voir Lévitique 12. 8). Dans la ville méprisée de Nazareth, il a grandi comme “le fils du charpentier” (Matthieu 13. 55). “Apportez-moi un denier”, a-t-il dit, quand on l’a questionné au sujet du tribut à payer à César (Marc 12. 15).
Dans le verset du Deutéronome cité ci-dessus, Dieu a dit aux fils d’Israël, son peuple terrestre, qu’il y aurait toujours des pauvres dans le pays, et il leur a enseigné comment il voulait qu’ils se conduisent envers eux. Job, cet homme juste qui a vécu avant Abraham, ou a été peut-être l’un de ses contemporains, a déclaré : “Je délivrais le malheureux qui implorait du secours, et l’orphelin qui était sans aide… J’étais un père pour les pauvres” (Job 29. 12, 16). Les pauvres étaient toujours – et ils le sont encore – en danger d’être opprimés et maltraités par ceux qui sont riches dans ce monde. Faisons très attention à la manière dont nous les considérons et comment nous agissons à leur égard !
Dans les dispositions que Dieu a prises quant au fait de leur laisser les coins des champs et la possibilité de glaner (Lévitique 19. 9, 10), nous voyons comment il a égard à la dignité des pauvres. Plutôt que de les laisser au chômage, Dieu leur a fourni un moyen de gagner leur vie pour eux-mêmes et pour leurs proches en travaillant dans ce qui leur était réservé. Les magnifiques résultats de telles dispositions sont placés devant nous dans le livre de Ruth.