Le Seigneur est proche
La foi caractérise la vie du chrétien sur la terre. Lorsque nous serons dans le ciel, la foi prendra fin, car nous verrons notre Seigneur “face à face” et nous connaîtrons “à fond” comme nous avons été connus (1 Corinthiens 13. 12). Actuellement, la foi nous relie avec ce qui est invisible. Nous n’avons pas encore vu de nos yeux notre Sauveur. Toutefois, nous avons une relation réelle avec lui. L’apôtre Pierre la décrit ainsi : “Jésus Christ, lui que, sans l’avoir vu, vous aimez ; et croyant en lui, bien que maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse” (1 Pierre 1. 8).
Par la foi, nous nous concentrons sur ce qui demeure éternellement. Tout ce que notre œil naturel peut voir est temporel et éphémère. Les plus belles fleurs se fanent, les constructions les plus spectaculaires sont rongées par le temps. Nous-mêmes vieillissons, nos visages se rident. Mais les joies spirituelles que le Seigneur Jésus nous dispense demeurent éternellement intactes. Par la foi, nos regards ne sont pas “fixés sur ce qui se voit, mais sur ce qui ne se voit pas : car les choses qui se voient sont temporaires, mais celles qui ne se voient pas sont éternelles” (2 Corinthiens 4. 18).
Une vie de foi a des conséquences pratiques. “Or la foi est l’assurance de ce qu’on espère, et la conviction de réalités qu’on ne voit pas” (Hébreux 11. 1). Lorsque nous jouissons de cette relation de confiance avec Jésus Christ, notre Sauveur, et que nous lui donnons sa place de Seigneur dans notre vie, nous nous conformons toujours plus à ses désirs. Si nos cœurs sont occupés de ce qui est invisible mais éternel, nous ne dépenserons pas inutilement notre énergie pour les choses qui passent.
De tout temps les hommes de foi ont appris à faire confiance à Dieu qu’ils ne voyaient pas et ont pu ainsi lui plaire (voir Hébreux 11). Maintenant nous avons le privilège d’avoir reçu le Saint Esprit qui habite en nous et nous donne ce lien vivant avec Jésus comme notre Seigneur (1 Corinthiens 12. 3) et avec Dieu comme notre Père (Romains 8. 14-16). En attendant de “voir face à face” et de connaître “à fond”, demandons à notre Père qu’il nous fortifie “en puissance par son Esprit quant à l’homme intérieur, pour que le Christ habite, par la foi, dans nos cœurs” et que nous soyons dès maintenant remplis de son amour “jusqu’à toute la plénitude de Dieu” (Éphésiens 3. 16-19).