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Le Seigneur est proche

Comme Jésus était à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, et qu’il était à table, une femme vint, avec un vase d’albâtre plein d’un parfum de nard pur de grand prix. Ayant brisé le vase d’albâtre, elle répandit le parfum sur sa tête. Quelques-uns exprimaient entre eux leur indignation.
Marc 14. 3, 4
Quel prix Jésus a-t-il pour nous ?

Alors que Jésus est à table dans la maison de Simon le lépreux, une femme qui n’est pas nommée – mais dans l’Évangile de Jean, il est parlé de Marie, la sœur de Marthe (12. 1-8) – apporte un vase d’albâtre rempli d’un parfum très précieux de nard pur ; puis elle en verse le contenu sur la tête du Seigneur. Marie exprime ainsi la valeur que Christ a pour elle, son affection pour lui et par là même, elle montre aussi son discernement spirituel qui, à ce moment-là, semble avoir dépassé celui des autres disciples. Touchée, attirée par la grâce et par l’amour de Jésus, elle s’était auparavant assise à ses pieds pour entendre sa parole (Luc 10. 39). Quelqu’un a dit : La grâce et l’amour de Jésus pour elle avaient produit en elle son amour pour lui (voir 1 Jean 4. 19), et sa foi en la parole Jésus l’avait rendue spirituellement intelligente. Elle a ainsi su faire preuve d’une générosité totale à l’égard de Celui qu’elle aimait, au moment même où le complot des hommes exprimait toute leur haine contre lui.

Mais hélas, dans l’entourage de Jésus, son geste est resté incompris. Nous savons, d’après le récit de l’Évangile de Jean, que Judas était le premier à s’indigner : ce parfum avait coûté trop cher, c’était un gaspillage inutile ! Ce que l’on donnait à Christ était ainsi une perte aux yeux de Judas.

Nous devons nous garder d’une telle attitude. Les hommes peuvent apprécier les actes de bienfaisance envers les plus démunis, mais ils ne peuvent voir que peu de valeur, sinon même aucune, dans un acte de dévouement et d’hommage qui ne s’adresse qu’à Christ. En tant que chrétiens, ne sommes-nous pas aussi en danger d’être actifs dans l’évangélisation et dans le soin pour les âmes, mais de montrer pour le culte, qui n’a que Christ pour objet, une certaine indifférence ? N’oublions pas que ceux qui critiquent le dévouement de Marie jugent, en réalité, Christ lui-même. Si le parfum de Marie n’est que du gaspillage, alors Christ n’est pas digne d’un sacrifice d’une telle valeur, il n’est pas digne de l’hommage de son peuple.

Quel prix Jésus a-t-il pour nous ?

H. Smith

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