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Le Seigneur est proche

L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis accablé ; et j’ai attendu que quelqu’un eût compassion de moi, mais il n’y a eu personne… et des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé.
Psaume 69. 20
Ils ouvrent la bouche, ils hochent la tête : il se confie à l’Éternel : qu’il le fasse échapper, qu’il le délivre, car il prend son plaisir en lui !
Psaume 22. 7, 8
Se confier en Dieu envers et contre tout

Satan était contre Christ, avec toute sa haine et toute son énergie. Dès sa naissance, le diable a essayé de le faire mourir. Au début de son ministère public, Satan l’a tenté – si tu es le Christ, alors fais ceci ou cela. Cette même attaque s’est renouvelée lorsque le Seigneur était sur la croix. Ses ennemis ont dit : “Il s’est confié en Dieu, qu’il le délivre maintenant s’il tient à lui” (Matthieu 27. 43). Il a été rejeté par les chefs religieux, ceux mêmes qui auraient dû être les premiers à le reconnaître et à le recevoir. Or, ils se moquaient de lui en disant : “Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même” (v. 42). Les gens du peuple, ceux que Jésus avait si merveilleusement servis, passaient en hochant la tête et disaient : “Toi qui détruis le temple et qui, en trois jours, le bâtis, sauve-toi toi-même” (v. 40). Le gouvernement même, Hérode et ses troupes, se sont moqués de lui (Luc 23. 11). Les soldats, avant la crucifixion, avaient mis une couronne d’épines sur sa tête en lui disant : “Salut, roi des Juifs !” (Matthieu 27. 29) ; ils s’approchent maintenant de la croix en lui disant : “Si toi tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même” (Luc 23. 37). Ceux qui étaient crucifiés avec lui l’ont aussi injurié en disant : “N’es-tu pas le Christ, toi ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi” (v. 39). Au cours de sa vie, Jésus n’avait pas “de lieu où reposer sa tête” (Matthieu 8. 20), mais à Golgotha il n’y avait pas même une place sur la terre pour ses pieds : ils ont été cloués sur la croix dressée au-dessus de la terre. L’homme ne voulait pas de lui. Plus encore que tout cela, Dieu l’a alors abandonné : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” (Matthieu 27. 46). Mais le Seigneur Jésus a conservé sa confiance en Dieu.

Quel exemple il nous donne : nous confier en Dieu, quoi qu’il arrive, même quand les autres nous quittent ou nous déçoivent ! Lui a été abandonné de Dieu quand il a été fait péché pour nous – mais ensuite Dieu l’a exaucé et l’a ressuscité (Hébreux 5. 7) –, afin que nous, nous ne soyons jamais abandonnés, mais sauvés pour l’éternité, et assurés dès maintenant que rien ne pourra nous séparer de son amour (Romains 8. 38, 39). N’est-il pas digne de notre confiance absolue ?

d’après A. Blok

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