Le Seigneur est proche
Ce que nous donnons au Seigneur est étroitement associé au culte et apporte la bénédiction. Abraham a donné à Melchisédec (un type du Seigneur Jésus) la dîme des biens pris dans la bataille avec les rois mésopotamiens (Genèse 14. 20). Pour subvenir aux besoins des Lévites et des pauvres, les fils d’Israël devaient donner la dîme des bénédictions qu’ils avaient reçues de la part de l’Éternel, le Seigneur. Et au-delà de cette exigence, Dieu désirait qu’ils fassent des dons volontaires, “chacun selon ce que sa main peut donner”, lors des fêtes annuelles.
Comment ne pouvons-nous pas désirer rendre quelque chose à Celui qui a tant donné pour nous ? Dieu a donné son unique Fils bien-aimé et l’a livré à la mort pour nous. Il pourvoit fidèlement à nos besoins jour après jour, et “nous donne tout, richement, pour en jouir” (1 Timothée 6. 17) ! Même si nous ne sommes pas capables de rendre à Dieu quelque chose qui corresponde en quelque mesure à l’infini de ce qu’il a fait pour nous, il a prévu que, lorsque nous lui rendons grâces et lui apportons le culte et la louange, nous puissions aussi lui donner volontairement une part de ce que nous avons reçu de lui sur le plan matériel : “ce qui vient de ta main, nous te le donnons” (1 Chroniques 29. 14). C’est une grâce – David l’exprime bien dans la suite de ce verset – que le Seigneur nous donne ainsi la possibilité de matérialiser, par ce don concret, la reconnaissance qu’il produit dans nos cœurs, et en particulier au moment de l’adoration.
Il n’est plus question d’un taux fixé, comme la dîme (dixième partie du revenu) dans l’Ancien Testament, mais “que chacun fasse comme il se l’est proposé dans son cœur” (voir aussi 1 Corinthiens 16. 2).
Ces dons seront utilisés pour aider d’autres, et ce qui leur est ainsi donné, Dieu le considère aussi comme “un parfum de bonne odeur, un sacrifice agréé”, qui lui plaît (Philippiens 4. 18 ; Hébreux 13. 16).
De plus, ce que nous donnons au Seigneur n’est pas perdu pour nous, mais est investi en toute sécurité, car dans sa grâce, Dieu veut le faire fructifier en bénédiction matérielle et spirituelle en notre faveur (voir 2 Corinthiens 9. 8).