Le Seigneur est proche
Le dimanche, quand nous nous réunissons, ce n’est pas autour d’une doctrine, ni vers une personne célèbre, un groupe d’amis, ou un certain centre d’intérêt. Ce n’est pas par commodité, ou parce que nous aimons la musique, ou le prédicateur, ou le bâtiment. Mais c’est parce que nous venons pour être avec notre Seigneur Jésus Christ, “lui que, sans l’avoir vu, vous aimez”, dit l’apôtre Pierre, “et croyant en lui, bien que maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse” (1 Pierre 1. 8). C’est un si grand privilège de pouvoir dès maintenant passer du temps avec lui, autour de lui, en attendant d’être pour toujours avec lui (1 Thessaloniciens 4. 17) !
Quand nous réalisons qu’il est là lorsque nous sommes réunis à son nom, la perception de sa présence aura automatiquement un effet sur notre conduite. Elle correspondra à la dignité de sa Personne et à la manière dont elle est chère à nos cœurs. Cela se verra déjà dans le fait que nous aurons à cœur d’être là, malgré les contraintes et les pressions des circonstances que nous traversons ; nous veillerons, lorsque des choix sont nécessaires, à lui donner la priorité. Non pas parce qu’il faut venir à la réunion le dimanche, mais parce que, comme une fiancée désire ne pas manquer le rendez-vous que son fiancé lui a donné – ni être en retard –, nous désirons le retrouver là où Il a promis d’être au milieu des siens rassemblés.
Cela se verra aussi dans le comportement de nos enfants qui apprendront progressivement à réaliser que si cela est important pour nous, c’est aussi important pour eux. Ils verront que ce n’est pas une simple obligation d’être là, mais que durant la réunion, notre attention se concentre sur Lui, sans nous laisser distraire par d’autres choses. Même dans la façon de nous préparer, de nous habiller, ils verront que ce n’est pas une réunion tout à fait banale, mais importante. Ils verront aussi notre joie à venir à cette réunion de famille – la famille de Dieu – où chaque enfant de Dieu a sa place, même s’ils peuvent être très différents les uns des autres. Ils seront heureux d’y avoir aussi leur place et pourront se joindre aux cantiques, aux prières exprimées, progressant dans leur compréhension au fur et à mesure qu’ils grandissent, mais percevant, même jeunes, l’atmosphère de cette Présence.
Je me suis réjoui quand ils m’ont dit : Allons à la maison de l’Éternel !