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Le Seigneur est proche

Le sacrificateur prendra du bois de cèdre, et de l’hysope, et de l’écarlate, et les jettera au milieu du feu où brûle la génisse.
Nombres 19. 6
La génisse rousse (2)
Tout ce qui est de l’homme prend fin à la croix

Ne nous contentons pas de savoir que Dieu nous voit justes, par l’œuvre de Christ. Réalisons qu’à cette croix, nous aussi nous sommes morts au monde.

Nous voyons cela par le fait que la génisse rousse est brûlée avec du bois de cèdre, de l’hysope et de l’écarlate. Le bois de cèdre et l’hysope nous parlent en figure de tout ce que nous trouvons dans ce monde, de ce qu’il y a de plus grand à ce qu’il a de plus insignifiant. Salomon a parlé “sur les arbres, depuis le cèdre qui est sur le Liban, jusqu’à l’hysope qui sort du mur” (1 Rois 4. 33). L’écarlate (la couleur impériale) nous parle de la vanité de l’homme qui se glorifie au milieu de tout cela. Le bois de cèdre, l’hysope, l’écarlate, tout est brûlé au feu avec la génisse, et il n’en reste que des cendres. À la croix, Dieu en a fini avec l’homme non renouvelé, il n’attend rien de lui.

Cette vérité est peut-être trop facilement oubliée : “Pour moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ, par laquelle le monde m’est crucifié, et moi au monde” (Galates 6. 14).

Nous acceptons l’œuvre de la croix comme le moyen d’échapper à toutes les conséquences de nos péchés ! Grâce à la croix, nous sommes aussi pleinement agréés par Dieu, et cela aussi nous l’acceptons ! Mais ne refusons pas une autre conséquence de la mort du Seigneur Jésus : la séparation du monde.

Mes péchés sont-ils effacés ? Oui ! Béni soit le Dieu de toute grâce ! Par quel moyen ? Par le sacrifice parfait du Seigneur Jésus, sacrifice que Dieu a pleinement accepté. Eh bien, telle est précisément la mesure de notre délivrance du mal qui nous entoure dans le monde actuel. Le croyant n’a absolument rien de commun avec ce monde. Cette croix a fait de lui un pèlerin et un étranger. Le cœur vraiment fidèle voit l’ombre sombre de la croix planant au-dessus de tout l’éclat, de tout l’apparat et de toute la vanité de ce monde. Paul a été conduit à estimer le monde, dans son aspect le plus élevé, dans ses formes les plus attirantes, dans ses gloires les plus brillantes, comme des “ordures” (voir Philippiens 3. 8).

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